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се 6 (18) juilld 1805.
Је profite encore du dernier тотеп' de топ s6jour Berlin
pour yous donner, m-r le comte, de mes nouvelles. Је pars
aujourd'hui et је ше rends tout droit
m-r Jackson qui se charge de la pr6sente.
J'ai реи de choses ajouter аих observations que је vous ai
transmises par le dernier eourrier sur tout се qui а rapport
се pays-ci; је crois pouvoir dire seulement que le ton du
cabinet dg Berlin .vi"-vis de Bonaparte change visiblement;
il est plus ferme. Оп s'est prononc6 assez fortement sur la
dernibre usurpation de G6nes et оп а tach6 de faire entrevoir
p(Mibilit6 quala conr de Berlin se verrait la fin oblig6e
de changer de systbme vi"-vis de la France. Се ton а produit
d'assez hons efets: m-r La For6t а tout de suite сотшепсб
essayer s'il .пе parviendrait pas faire de nouvelles dupes, еп
cherchant persuader m-t le baron de Hardenberg que l'incor-
poration de G6nes n'est qu'une chose provisoire; qu'il у manque
ипе formalit6 trbs-essentielle, le sinatus-consulte, et qu'au
moment ой le s6nat conservateur vjendrait еп faire l'adresse
Bonaparte, il se pourrait fort bien que celui-ci 6talerat queb
ques grands sentimens qui remettraient les choses elles
еп ont •6t6 avant qn'il f0t question de porter des propositiou
de paix Paris. D'un autre c0t6 m-r le ch. de В. *), jockey
diplomatique de m-r La For6t, remue ciel et terreet пе cesse
de tourmenter le baron de Hardenberg pour le persuader de
m'engager (й restey) dix ои douze joars de plus, afin que les
explications qui arriveraient de ?aris sur cet 6v6nement
*) Chevalier de Bray.