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rait tout aussi facile de les confondre que de prouver
аи pr. consul, s'il le veut, que si ses ministres avaient
travaiH6 аи r6tablissement, de la paix avec autant de
zble que moi, cela serait d6j5 fait, ои plut0t que la
guerre тёте n'aurait pas еи lieu du tout. Vous avez
6t6 assur6ment r6volt6 еп voyant que le dernier соит-
rier qui vous а 6t6 exp6di6 de notre cour, а 6t6 re-
tard6 Paris au-del& de quatre jours: tant оп а tou-
jours montr6 d'insouciance роит tout се qui peut avan-
cer ипе 6poque, objet des voeux de toute l'humanit6.
78.
Paris, се 16 (28) octobre 1803.
M-r de Lucchesini, qui s'est tout*coup ravis6 sur
les rigueurs qu'il avait јидб propos de те t6moi-
gner, 6tant venu те voir souvent dans ces derniers huit
jours, т'а apport6 ипе lettre de m-r Alopeus, dans
laquelle celui-ci те fait part des inqui6tudes que don-
пе le g6n6ral Mortier аи duc de Mecklemboui•g-Schwe-
rin cause de l'asile que се prince а accord6 deux
ministres hanovriens qui ont quitt6 leur pays аи то-
ment ой il allait 6tre envahi. M-r Alopeus se borne
се seul objet; mais m-r de Lucchesiniy еп ajoute deux
autres, seavoir que le g6n6ral Mortier, pr6tendant que
ces ministres ont emport6 avec еих de la caisse 6lec-
torale la• somme de huit miilions de livres et еттепё
quelques chevaux des 6curies de l'6lecteur, еп а r6-
clam6 la restitution. M-r de Lucchesini т'а assur6 que
ces deux faits sont tout-bfait suppos6s, et il а ajout6.
et avec raison, que quand тёте ils seraient vrais, il
п'у avait аисип lieu r6clamation, et que les minis-