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пе sais pas поп plus si ј'у ai f6it mention de la v6-

ritable cause des pers6cutions que Talleyrand т'а susci-

t6es. А tout 6v6nement је vous l'expliquerai ici еп

реи de mots.

Аи moment ой Ia discussion entre l'Angleterre,

et la France 6tait la plus anim6e, cet honnete hom-

те marchandait аи pr6fet du pulais Lugay ипе

terre de la valeur de plus de deux millions de livres.

Quoique regorgeant de richesses, il а voulu encore

faire cette acquisition аих d6pens de la fortune ри-

blique. Il s•est imagin6 et а persuadb аи premier соп-

sul qu'ils feraient la paix et la guerre leur gr6, et

il а pouss6 les choses l'extr6mit6, айп de faire tom-

ber les fonds аи plus bas. L'6v6nement ayant tromp6

ses espbrances et celles de son principal, il п'а rien

trouv6 de mieux, pour s'en disculper vls-bvis de се

dernier, que d'en rejeter la faute sur moi et sur mes

prbtendus conseils lord Withworth. А Dieu пе plai-

se. que је soupyonne се dernier de la bassesse que

l'efronterie du d6froqu6 а os6 lui imputer; mais la

preuve que le pr. consul lui-m&me п'у а pas ajout6

foy, c•est que quelques jours aprbs le d6part de lord

Withworth il т'а donn6, dans cette fameuse conver-

sation que j'ai еие avec lui S-t Cloud, toutes sortes

de t6moignages de сопйапсе et de bienveillance. Bien

plus: аи commencement de son voyage pour les Pays-

Bas il т'а fait 6crire offciellement par son ministre

qu'il rendait justice mes bonnes intentions et que

puisque mes efTorts pour la paix 6taient inutiles, il те

dispensait du sacrifce que је leur faisais de та sant6

еп difbrant топ d6part роит Bart>ges. C'est itmn6dia-

tement aprbs ces lettres et аи moment de l'apparition

de Lombard Bruxelles qu'ils frent partir роит P6ters-

bourg tous ces libelles qu'ils ont fabriqu6s contre moi,