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St.-P6tershourg, le 11 novembre 1812.

Mylord Cathcart m'ayant dit hier que son courrier

partait aujourd'hui, је profte de cette occasion pour

transmettre votre excellence ci-joint la lettre de m-r

le comte Michel, dat6e de Moscou du 4 de се mois,

јоиг ой il а quitte{ cette malheureuse et illustre capi-

tale роит se rendre l'arm6e. Les arrangements qu'il

у а faits роит la maison sont bons, vu qu'il п'у а

rien faire роит le moment. M-r Postnicow, qui сот-

тепсе seulement se r6tablir de sa longue maladie,

se r6serve d'6crire dans реи de tems, votre excel-

lence еп d6tail sur се sujet, d'autant plus чие, соп-

form6ment l'opinion de m-r le comte Michel, il fait

prendre de lui

venir ici l'intendant ГнВздаревъ роит

toutes les informations n6cessaires.

Је joins ici quelques bulletins sur nos dernibres op6ra-

tions militaires. Les nouveaux succbs du comte Wit-

genstein sont de la plus grande importance. Оп croit

cependant que, quelque rigoureuse que mt l'attaque

que Victor lui а faite avec 40.0 hommes, tandis que

le comte Witgenstein, ayant de nombreux d6tache-

ments de tous c6t6s, n'avait lui opposer que 15.0

hommes r6unis, се n'6tait qu'une feinte attaque, puis-

que Victor n'est plus revenu la charge, malgrc sa

grande sup6riorit6. Оп croit donc qu'il tournera sa

marche, soutenu рат d'aut,res troupes du c6t6 de Smo-

lensk, sur• Minsk, et que l'amiral Tchitchagow sera

attaqu6 de cette manibre avec toutes les forces de

Buonaparte. Оп пе craint pas cependant pour son armbe,