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Pologne, malgr6 qu'il lui est arriv6 plusieurs courriers.

Оп croit donc que la France se d6siste des pr6tentions

que Talleyrand avait mises еп avant dbs son arriv6e

ici; de faeon que l'Autriche, n'ayant роит l'appui que

l'Angleterre, sera forc6e de c6der, surtout si, сотте

оп pr6tend, de notre c6t6 оп ofert quelques modi-

fcations. Quant la note anglaise, оп pr6tend eque

l'Emp. lui-m@me avec Czartoryski ont r6dig6 rbpon-

se, par laquelle оп rejette la m6diation et les propo-

sitions faites par lord О. Аи reste, сотте је пе sais

се qui se passe dans la politique que par des voyes

indirectes, assez incertaines, је crains d'en entretenir

votre excellence longtems et de repr6senter peut-6tre

les choses autrement qu'elles пе sont. Се qu'il у а

de certain, c'est que les bruits de guerre, dont оп nous

а menac6s trop ouvertement, ont cess6 depuis quelques

jours et l'on est redevenu paisible. Un des employ6s

anglais т'еп а par16 moi-m6me sur се ton; mais се

qui est impardonnable et тёте sot, c'est que leur fa-

теих ambassadeur St. а dit аи g6n6ral 0lsoufew,

quand celui-ci partait avec le grand-duc: adieu, аи те-

Q)0b• аи,т avant-postes. Il а tenu aussi quelques propos

de се genre contre la Russie quelques-uns de ses

grands diners, qui пе tournent aucunement son cr6-

• dit. Pourvu qu'on nous laisse partir, j'aba.ndonnerai

volontiers tout sujet politique сеих qui еп savent

plus que moi. Је crains maintenant que la maladie de

l'Empereur пе prolonge encore plus notre s6jour, car

il у а quatre jours qu'il est enferm6 et аи lit. Il est

venu аи bal du comte Palfy d6j& malade; cependant il

у а dans6 beaucoup, dans l'espoir de faire passer ип

frisson dont il 6tait incommod6. Il у а demand6 quatre

reprises du th6; mais la fn il s'est trouv6 presque mal.