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Munich, le 2 (14) mai 1815.

Је puis assurer sur la foi de m-r Esmont, јеипе

homme de m6rite et bien attach6 son chef, que le

eomte Michel 6tait еи parfaite sant6 et excellente hu-

meur quoique assez mal mont6 dans son тбпаде, п'а-

yant de ses gens que le seul Аицижовб avec lui et ип

mauvais cuisinier franeais. Еп efet, toute sa maison

6tait P6tersbourg, ой il se proposait d'aller lui-rn@-

те, quand l'arriv6e de Buonaparte а chang6 le tout

de face. Maintenant, се qu'Esmont т'а dit, il

attendait ses gens, bagages et cartes de P6tersbourg.

ayant envoy6 les chercher encore de Varsovie. Il тат-

chait de sa personne avec la 1-re colonne, compos6e

de 2 r6giments de chasseurs et d'une compagnie d'ar-

tillerie; deux autres colonnes consistaient chacune еп

autant de r6giments d'infanterie et la тёте proportion

d'artillerie. Il n'avait qu'un seul aide-de-camp avec lui.

Mitucha, et le major Barozzi еп place de major de bri-

gade. Esmont se trouvait auprbs de lui momentan&

ment jusqu'& се que les hussards de la Russie Rlanche

rejoindraient l'arm6e, се r6giment ayant suivi la route

de la Sil6sie et de la Saxe. Dans cette division il п'у

avait роит le moment d'autre g6n6ral-major que Вод-

danovsky, le тёте qui 6tait colonel de son r6giment

de Narva. Tels sont les •d6tails que j'ai ри apprendre

et qui int6resseront sans doute votre excellence, sur

l'int6rieur du тбпаде de son flls. Voici се que j'ai ар-

pris depuis du colonel Neidhart de la suite et aide-de-

сатр du Barclay de Tolly, qui vient de partir