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Paris. се 16 j6illet 1818.
Је vous remercie de l'int6ret que vous prenez роит
moi l'occasion de la conspiration d6couverte et des
ti•oubles que l'on а Роит l'avenir il faut
remettre tout entre les ma.ins de Dieu, et роит le pr6-
sent, soyez persuad6 que la faut,e n'est pas du mini-
stere, mais de c,es 6chauf6es que l'on nomine
Ult,ras, parmi lesquelles i! у еп а еь sans doute de
celles qui auraient voulu culbuter leurs an•nistes
per fas et per nefas. Је vous ai 6crit еп d'eutres
lettres sur cette conspiration. •Оп m'assure que l'on а
donn6 ип ordve d'arrestation contre le g6n6ral Canuel.
et que VitB0lle se trouve trbs-fort compromis, et que
l'on peut lui lancer contre ип mandat d'arrestation
d'un jour l'autre. Voilh ой поив еп sommes. Tout
ceci те fait ипе tru-grande peine, parce que Vitrolle
est l'homme de confance de Monsieur; mais nous ver-
rons. J'esp6rai que tout ceci aurait 6t6 born6 des
individus tr—ubalternes, mais que пе peuvent pas
ces t@tes franpises anim6es de la haine et de l'esprit
de parti? Tout s'exalte ип point extr6me,• mais
heureusement tout se calme encore assez vite. Теи
fasse qu'il еп soit toujours de тёте. М-с de La Fert6
т'а apportb le grand cordon de l'ordre de Guelfes,
et ипе lettre du prince-r6gent 6crite toute de sa main.
dans laquelle il d6clare qu'il те l'envoye сотте ипе
marque de son arniti6 personnelle, et еп des termes
dont је suis p6n6tr6. Vous avez 6t6 le premier т'ап-
noncer cet aete spontan6 de la munifcence royale du
prince.