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Paris, се 4 octobre 1818.
Vos r6flexions sur la France, contenues dans votre
dernibre lettre, sont bien-justes. Dieu fasse qu'elles пе
soyent pas proph6tiques! Је suis trbs-fAch6 de la пои-
velle ordonnance sur la garde nationale dont U. а 6t6
trbs-aflig6! Pourquoi пе pas laisser les •choses telles
qu'elles sont? Quelle immense et insatiable гаде de пои-
veaut6s, et combien реи le pass6 sert de rbgle аи
pr6sent, et l'exp6rience la conduite des hommes.
Mais c'est exactement le point que vous aviez touch6
dans votre dernibre lettre. О. О. est parti cette nuit
роит Aix-la-Chapelle аи grand 6tonnement de ses col-
l6gues qui пе s'y attendaient pas.
Lieven а dQ partir aussi роит Aix-la-Ohapelle. Tout
аппопсе que cette r6union пе sera pas de longue
dur6e. В. est trbs-content des bonnes dispositions qu'on
lui t6moigne. Le nouveau ministbre espagnol semble
s'isoler de toutes les autres puissances, et redoubler
d'eforts роит pouvoir compter sur ses propres forces.
Се n'est pas ипе mauvaise m6t,hode dans l'administra-
tion des 6tats, nt•ai.s aHendons.
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