St.-P6tersboarg, се 8 (19) fdvrier 18(Ю.
Monsieur le comte, је m'adresse vouS роит ипе
commission diffcile, mais qui par-li тёте m6rite vos
soins, parce qu'elle demande du zble, et је ss.ai (lue
vous еп ates p6n6tr6 pour tout се qui tend l'avan-
tage d'un pays dont vous ch6rissez le Souverain, et qui
est votre patrie. Nous avons 6tabli depuis реи ипе fa-
brique de flature qui nous promet les plus heureux
succbs, ayant d6jh, force de peines et de recherches,
fait plusieurs machines еп се genre, qui пе le cbdent
pas celles d'Angleterre, аи dire des Anglais mdmes:
mais il nous manque deux personnes essentielles. etje
m•adresse vous, monsieur le comte, pour nous les
trouver: c'est ип bon tisserand de mousseline et, de
toutes sortes d'6tofes de coton fn, et ип bon blanchisseur
et appr@teur d'6tofes. Nous vous abandonnons les соп-
ditions, mais la fabrique consent donner jusqu'i l(Il)
roubles, et тёте pass6s, у ajoutant le logement, le chauf-
fage et la chandelle, pourvu que vous puissiez nous
engager deux sujets pareils. Pour le blanchisseur, il est
remarquer doit savoir blanchir рат les moyens
chimiques; саг, pendant nos huit mois d'hyver, le blan-
chissage еп plein air est impossible. Employez, је vous
еп prie, tous vos soins, monsieur le comte, nous
trouver ces deux sujets. Је syai qu'il est ext.rdmement