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et pour lui t6moener l'estime du Souverain qui lui fait

remettre cette marque de sa bienveillance. Оп а fait

beaucoup de trait6s entre les deux pays depuis que је

suis ici, du Ветв de la feue Imp6ratrioe et du tbu Ет-

pereur, jamais оп пе s'est 6cart6 de la rbgle ап sujet

de laquelle j'6cris maintenant. Votre excellence elle-

тате еп а conclu et а sign6, et elle se souvient que

c'est moi que furent adress6s les pr6sents роит осте

remis monsieur Pitt et mylord Grenville avec

ordre de leur dire de la part de S. М. Imp6riale l'es-

time et le cas qn'eile fait de leurs personnes. Ое n'est

que le comte Panine, qui а si реи servi et qui а si

реи a,eqois de • connaisanees et d'exp6rience des afaires,

qui s•en 6carte tout moment; parce qu'il d6daigne de

prendre conseil de ceux.qui, ayant servi plus longtems,

ont pius d'exp6rienoe et eonnaissent mibux les

que lui. ().'ept ainsi qt»e, sans consid6rer quel rnal il

fait par аи *EMice de воп Souverain, qu'il n'informe

pas les ministrep аи dehors de ее qu'il traite еп RusBie

avec les miBiBtres des cours aupcbs desquelles les n0tceg

r6sident.

Сотте .j'ai d$ 6crit се dernier sujet l'Empep

reur lui-m6me, ее n'est donc рав роит те plaindre

du comte Ратпе que је vous (eris, monsieur le prince;

c'est uniquement роит vous prier d'avoir la charit6,

сотте воп aneien, son sup6rieur et son proeho parent,

de l'obliger d'agir avee nos autres ministres dans les

cours 6trangbres анес l'exactitude indispensable et d'

apAs l'usage constamment suivi par tous les ministbpes

de t0l1ta Ив pours de l'Europe, et пе pas faire avec

mes confrbres се qu'il а essay6 'de se .permetre envers

moildepnig «r0is. mois: евг., qnant moi, j'aurai, M)in

moi-meme dene р1ив soutrcir qu'il. .s'&arte de доп