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6.

А S-t P6tersbourg, се 7 mai 1759.

Је n'ai ри, топ cher neveu, qu'dtre trbs-sensible

аих plaintes que vous те faites dans votre lettre du

21 mars dernier.

L'id6e, que vous те donnez du caractbre de m-r de

Labersac, пе r6pond point du tout l'opinion avanta-

geuse que ј'еп avais сопеие. Је sais qu'il faut quel-

quefois ип реи de s6v6rit6 dans l'6ducation de la јеи-

nesse, mais les bons proc6d6s m'ont toujours paru la

voye la plus sore pour la ramener ses devoirs. Peut-

6tre aussi, топ cher neveu (et је le souhaite), пе Раи-

rez-vous јидб qu'aprbs ип moment de vivacit6. Vous

savez que dans ипе 6cole, l'on doit 6tre soumis, il

n'est рад que l'on n'ait quelques d6sagr6ments es-.

suyer: il faut les supporter avec docilit6, et vous re-

posant sur la r6gularit6 de votre conduite, attendre

tranquillement que vos maitres vous rendent justice.

Croyez qu'il leur еп cotte beaucoup toutes les fois

qu'ils disent quelque chose de dur; mais la quantit6

de soins dont leur esprit est surcharg6 пе leur permet

pas de l'avoir toujours 6gal.

La lettre de m-r le marquis de l'H6pital m-r de

Labersac, ой il est fait mention de vous, doit 6tre соп-

sider6e сотте ип conseil d'ami ami, dont il faut

juger l'intention et поп les termes. Је пе les crois pas

susceptibles (selon la faeon de penser de m-r l'ambas-

sadeur qui m'est соппие) d'une aussi grande 6tendue