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А P6terhof, се 4 VII-bre 1760.
J'ai reeu, топ cher neveu, votre lettre du 7 (18)
du mois dernier; vous т'у marquez votre prochain
d6part pour la Hollande, ой vous vous proposez d'at-
tendre та r6ponse sur le voyage que vous devez faire
еп Italie ои Vienne. J'aurais (5t6 bien aise la v6-
rit6 que vous voas fussiez trouv6 аи mariage de l'ar-
chiduc; mais puisque топ frbre s'610igne d'y consen-
tir, et еп ref16chissant d'une autre c0t6, qu'aprbs la
r6ception de та lettre il vous restera diffcillement le
tems de vous у rendre, је pense qu'il vaut mieux que
vous partiez tout de suite роит l'Italie. Et сотте vous
те marquez n'avoir point de lettres d'adresse la соит
de Turin, је trouve fort propos que vous preniez
celles de m-r de Staremberg. Је conviens que le voisi-
паде doit vous donner bien des d6sirs de voir l'Angle-
terre; mais се n'est point du tout топ sentiment que
vous у alliez: j'aime mieux que vous passiez votre hy-
ver еп Italie, et de plus, поид sommes dans des circon-
stances ой је pr6vois роит vous еп Angleterre des d6-
sagr6ments qu'il est bon d'6viter. 0'est peut,-6tre la
nation sur l'esprit de laquelle les afaires politiques
influent le plus. Aprbs la paix il vous restera assez
de tems роит у faire ип tour, et alors vous те trou-
verez le )remier seconder votre envie. Proftez de
la belle saison pour commencer votre route; vous avez
encore bien du chemin faire; il faut pr6venir les таи-
vais tems et allez-vous еп garantir dans quelqu'une
des belles villes de