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Moscou, се 19 septembre (1826).

Моп bien cher ami, il у а longtemps que је пе те

suis entretenu avec vous; је vous assure que les afai-

res grandes et petites, les f6tes et les distances 6nor-

mes de Moscou absorbent tous les moments. Је пе

suis plus aussi јеипе qu'il у а de cela 25 ans. Les

plaisirs пе те fatiguaient pas alors; maintenant les

vieux os demandent du repos et, revenant d'un bal

avant tout le monde, mais cependant З heures du

matin et devant 9 assister la parade, il faut dans

la journ6e reprendre le lit. J'avais depuis plusieurs

ann6es renonc6 аих f6tes; mais celles d'ici у ratta-

chent; је те suis rajeuni et trouverai tout Lriste

le temps qui doit у succ6der. Tout le monde s'est ra-

nim6: la gayet6 reprend ses droits et se venge de ces

ann6es perdues роит son culte. La jeunesse se remet

la danse et s'occupe d6jb beaucoup moins de l'orga-

nisation de l'6tat, de la politique des deux mondes et

des r6ves de la mysticit6. La f6te du prince Юсуповъ

а 6t6 charmante et а eclips6 celles des ambassadeurs

de France et d'Angleterre; celle de la c-sse 0rlow а

6cras6 tontes les f@tes par sa magnifcence et son bon

goot: c•est la plus belle qu'on ауе jamais donn6e: les