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S-t P6tersbourg, се 22 octobre (1837).

Моп bien cher ami, il п'у а que deux jours que је

vous avais 6crit, mais је пе puis те refuser la satis-

faction de m'entretenir aujourdbui avec vous, puisque

hier toute la ville vous avait comp16tement tu6; les

badeaux et les bavards emportent souvent ип brave

homme avec plus de promptitude que les boulets turcs

et franyais. Је n'6tais pas sorti de la maison de toute

la journ6e et n'avais vu chez moi que mes 6crivains;

le soir j'ai 6t6 chez L6wachew, ой 6tait Wassiltschi-

kow; l'un et l'autre m'observaient et voulaient lire dans

mes уеих, si [а nouvelle du јоит m'6tait соппие. Avec

Ьеаисоир de m6nagement ils те dirent, enfn, que vous

6tiez trbs malade et que тете vous aviez succomb6

еп revenant 0dessa; que pourtant c'6tait ип bruit

dont ils пе connaissaient pas la source. Vite j'envoye

chez Boulgakow avoir de vos nouvelles; il n'est pas

la maison; cela т'а consol6: il пе courait pas le

monde s'il avait de quoi etre si triste. J'ai pass6 се-

pendant ипе fort mauvaise nuit. А peine lev6, је cours

chez Boulgakow; еп entrant il devina la cause de та

visite et se mit rire; il те ft alors lecture de votre

derni&re let(re du 12 et те rassura sur votre sant6

bien plus que је пе l'avais 6t6 avant qu'on vous eat tu6.