З.

Nienhonrg, се 26 novembre (8 d6cembre) 1805.

11 у а de nouveau longtemps que је n'ai pas еи de

vos nouvelles, топ trbs cher oncle, et tous les jours

j'espbre еп avoir.

П est d6cid6 enfn que поид laisserons seulement

ип petit corps роит le blocus de Hameln et que le

reste de l'arm6e combin6e, russe et anglaise, s'avancera

aussit0t que possible vers la frontibre de la Hollande.

De cette manibre les Franeais, 6tant inquiets роис се

pays, seront oblig6s d'y envoyer quelques troupes,

qui sans cela auraient march6 роит joindre се qu'ils

appellent leur grande arm6e, et si поид пе pouvons

pas faire grgnde chose par nous m6mes dans cette

сатрадпе, аи moins aurons nous fait d6ji ипе forte

diversion.

Les dernibres nouvelles de nos arm6es еп Autriche

sont bonnes, et il parait que les Franeais commencent

r6trograder. Il est impossible de concevoir de теп-

songes aussi impudents que сеих contenus dans les

bulletins de Bonaparte; је serais curieux de savoir се

qu'il 6crira ипе fois qu'il sera еп pleine retraite.

Le comte Miinster, qui а 6t6 P6tersbourg, vient

d'arriver ici il у а deux ои trois jours роит rbgler

le gouvernement de се pays. Il apport6 des let-