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Nienbourg, се 7 (19) d6cembre 1805.

Је пе vous ai рад 6crit de guelques јоитя, топ

trbs cher oncle, parce que, .inqui6t6s сотте nous .le

sommes раг les nouvelles qui поиз arrivent de toutes

parts, j'esp6rais savoir quelque chose de s0r et bien-

t0t, et је n'ai pas le соиме de rien faire.

Mais “il paraft que dans• Та •bagarre оп nous а tout-

Hait oubli6, et nous sommes jusquT pr6sent dans la

plus cruelle incertitude. Les gazettes et les lettres par-

ticulibres nous annoncent qu'on а perdu ипе bataille

et qu'aprbs cela оп а fait ипе treve qni doit amener

la paix. Une bataille perdue n'est pas grande chose,

mais ипе paix faite tout de suite aprbs est ипе chose

d6solante et d6shonorante, selon moi, аи suprgme

degr6. Ои il пе fallait рад se m6ler de la guerre, ои

bien la soutenir avec vigueur. Је пе vois рад сот-

ment aprbs cela ип Russe pourra regarder ип Fran-

eais еп face sans mourir de honte.

J'espbre que bient0t nous saurons се qui еп est.

П est 6tonnant que de Berlin оп пе поиз donne рад

de nouvelles.