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le 10 (22) jalNier 1824.

Је пе saurais assez vous exprimer, monsienr le сот-

te, le plaisir que j'ai 6prouv6 еп recevant la lettre que

vous. m'avez fait l'honneur de m'6crire еп date du 28

novembre. Elle те donne de vos nouvelles, et vous

пе doutez pas, j'espbre, de l'int6r6t bien sincbre qu'el-

les m'inspirent. Vous avez aussi la bont.6 de m'entre-

tenir des soins que la Bessarabie а m6rit6s de

votre part, et је vous prie d'en agr6er mes remercie-

ments. Le bonheur de cette province те tient parti-

culibrement coeur raison de la responsabilit6 то-

rale qui pbse toujours sur le ministbre qui а travai116

son organisation. Plus је suis pris vous garantir les

principes sur lesquels elle est bas6e, et moins suis-je

dispos6 vous r6pondre des employ6s l'6gard des-

quels vous avez la complaisance de те parler. Leur

choix, сотте la surveillance de leur conduite, 6tait et

devait 6tre du ressort exclusif du gouverneur-g6n6ral.

Du moment qu'il у avait abus et d6sordre, il 6tait ur-

gent d'y rem6dier: sans cela l'arbre aurait 6t6 frapp6

de st6rilit6, et оп aurait fni par l'abattre, поп ропт

се qu'il а 6t6 та) cultiv6, mais par се qu'il а 6t6 gref-

f6 еп 1816. Personne, аи reste, пе т'а rien mand6 des

mesures que vous avez prises; car depuis топ d6part

de S-t P6tersbourg j'ai соирб court et sans retour

toute relation quelconque ayant trait аих afaires qui

m'6taient confi6es dans le tems.