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tgine, le З (15) octobre 1829.

Моп cher comte. Аи тери de votre lettre du 22 av-

ril је те suis empress6 d'ex6cuter la commission dont

elle те chargeait, et vous еп aurez la preuve dans la

lettre ci-jointe que messieurs Reveliotti de Tcipolitza

adressent leur frbre. Veuillez vous donner la peine

de la lui faire parvenir.

Је reconnais dans tout се que vons те dites d'ai-

mable votre bonne et ancienne amiti6, et се nouveau

t6moignage qu'il vous plait de т'еп donner m'est in-

fniment pr6cieux. Mais avez-vous bien raison de пе

voir dans les afaires de се pays que moi et moi seul?

Est-ce та faute si, malgr6 tous mes eforts, оп s'obsti-

пе пе faire encore de la question greque qu'une

question de personne?. Ne dois-je pas, пе devez-vous

pas d6sirer que cet 6tat de choses cesse ипе heure

plnst0t, et qne l'Europe reccueille enfn quelque fruit

des nombreux sacrifces qu'on fait depuis de longues

ann6es dans ces contr6es? Cependantje пе те d6coura-

де pas. Сотте vous, је regarde avec confance dans

l'avenir de се pays, parce qu'il est tout entier dans

les d6crets immuables de la Providence. Elle nous а

prot6g6s jusqu'ici, elle пе nous abandonnera рад. Elle

а b6ni les armes de l'Empereur; elle b6nira aussi la

sollicitude qu'il п'а cess6 de voner l'accomplisse-

ment d'une grande et noble tac.he.