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G6nbve, le 12 (24) mars 1825.
Il у а deux ans, monsieur le comte, que j'ai pris la
libert6 de vous adresser quelques lignes еп faveur de
m-r Pictet Rochmont et de ses bergeries. Се digne
homme n'est plus. Son fls ain6, devenu chef de la fa-
mille, sollicite 6galement mes bons offces auprbs de
vous аи moment ой il envoit 0dessa m-r Dunal,
charg6 de veiller de prbs progrbs des m6rinos et
de plaider aussi les int6r@ts de cet 6tablissement de-
vant [а justice 6clair6e qui vous caract&rise. Сотте il
vous а plu, monsieur le comte, d'accueillir avec bon-
t6 les recommandations dont j'avais accompagn6es les
voeux •form6s рас m-r Pictet-pbre, j'aime а espbrer que
vous honorerez de тёте celles, que је пе sais pas те-
fuser aujourd'hui la demarche que fait m-r Pictet le
fls. Si, сотте il vient de т'еп donner, l'assurance,
elle п'а роит but que la justice et l'utiliL6 publique, је
пе puis nullement douter de ses soins et de la satis-
faction que vous 6prouverez d'y contribuer.
Је profiterai, monsieur le comte, de cette occasion
роит vous demander de vos nouvelles et pour vous
faice part des miennes. Elles sont bonnes. Ма sant6 дад-
пе quelque chose de та paisible retraite et des loisirs
qu'elle те procure. Ils sont vou6s l'6tude, аих tra-
vaux litt6raires et de souvenirs qui пе s'efaceront
jamais de топ ате. C'est vous dire que. l'amiti6 dont
vous m'avez honor6 еп 1815 m'est toujours chbre et
que је vous prie de те la continuer, еп comptant sur
le retour le plus sincbre de та part.
Capodistrias.