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Се 15 (27) d6cembre 1830. Bukharest.

Је viens d'exp6dier les deux b6niches que vous avez

d6sir6 avoir et j'6cris lh-dessus 0lga, qui, j'espbre,

d6fendra avec soin mes int6r6ts.

J'ai reeu votre lettre de Radzivilov aussi bien qui

celle du 13 (25) novembre. Је пе vous entritiens pas du

sujet afligeant dont vous те faites part. Personne, је

crois, plus que moi n'est тёте de sentir le malheur

que vous avez 6prouv6 et qui, selon moi, est au-dessus

de tout courage et de toute fermet6 d'ame, snrtout

lorsque vers le declin de la vie les consolations сот-

mencent manquer de toute part et que l'on se те-

trouve seul dans le pr6sent, seul dans l'avenir. Vous

n'6tes pas dans се cas, monsieur le comte, et је т'еп

r6jouis pour vous; n6anmoins је trouve que la perte

que vous avez faite est au-dessus de toute consolation,

et la seule que l'on puisse avoir est la r6signation

que le Ciel пе vous refusera pas

*).

Је suis ici dans toutes les angoises cause du cho-

16ra-morbus, qui s'avance sur le Pruth et qui proba-

blement viendra achever ces pauvres provinces. А Si-

listrie la peste а reparu suv des ouvriers milit&ires,

qui travaillaient la r6paration des renforts, et continue

*) Говорится по поводу вончивы старшей дочери ввазя Воронцова

Александры. П. Б.