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Се 12 novembre. Toultschine.
J'ai еи l'extreme satisfaction de recevoir vos deux
lettres du 28 et 30 octobre, et је те suis r6jouis de
vous savoir arriv6 et r6tabli de votre flbvre. J'espbre
qu'au moment des contracts j'aurai le plaisir de vous
voir Biela-Tzerkow et que vous пе vous laissez pas
s6duire par les brillantes propositions qui vous sont,
dit-on, faites aujourd'hui.
Pahlen пе т'а rien 6crit sur les deux batallions et,
sachant l'int6r6t que vous leur portez, је les avais
compris dans Ie nombre des troupes qui doivent 6tre
relev6es par celles de la 1-bre arm6e. C'est vons,
monsieur le comte, les conserver maintenant; сат је
pense qu'elle serait ind6pendante de la 2-de arm6e
notre retour еп Crim6e, qui n'aura lieu qu'en
cas de paix avec la Turquie.
Nous sommes toujours sur le qui-vive, et la Bessa-
rabie s'en ressent ип реи, malgr6 tout се que nous
faisons роит al16ger la charge de се pays.
Les Turques arment leurs forteresses avec ипе acti-
vit6 toute part.iculibre. Је crains bien qu'ils пе se
jouent de nous et de nos diplomates. Une fois еп 6tat
de nous recevoir, leur langage changera et leurs bico-