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Се 4 (16) octobre 1888 P6terbourg.

J'ai reeu, топ cher comte, vos trois dernibres let-

tres Saratow, d'oil је пе suis revenu que depuis trois

semaines. Avant de vous faire та r6ponse, j'avais еи

l'intention et le d6sir de remplir lenr principal objet

et је m'empresse de vous annoncer qu'il l'a 6t6 aussi

complettement que faire se pouvait. Nous avons еи

de grands d6bats аи Comit6 des Ministres; mais enfn

la chose est faite, et les planteurs de tabac пе seront

plus assujetis аих vexations qui pouvaient et devaient

@tre la cons6quence du nouvel imp0t sur le tabac. Les

colonies Allemandes dn Volga m•avaient prouv6 osten-

siblement combien vos r6c)amations et celles du c-te

Strogonow, que j'avais reeues еп тёте tems, 6taient

justes et importantes. Le Comit6 еп fut p6n6tr6, et le

ministre des fnances а c6der cette triple attaque.

Quant аих forets de la Crim6e, је partage entibre-

ment vos vues et ј'еп ferai ипе 6tude sp6ciale. Еп

attendant j'ai demand6 ипе autorisation de suspendre

les coupes des for@ts partout, ой је le trouverai пё-

cessaire et si, сотте је l'espbre, cette autorisation

те sera accord6e, је l'appliquerai imm6diatement la

Crim6e.