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Се 16 janvier 1842. S-t P6tersbourg.

Votre supposition, топ cher comte, sur le mutisme

de ministre des domaines est toute gratuite et те fe-

rait croire que le vice-roi du royaume de Pont se laisse

innuencer par les apparences l'6gard de ses amis

plust0t que de les juger d'apres се qu'ils peuvent va-

loir, abstraction faite de се qu'ils paraissent 6tre. Је

vous ai 6crit deux longues lettres et mieux que cela:

j'ai fait offciellement tout се que vos lettres m'indi-

quaient de faire. Ainsi faites amande honorable роит

l'introduction de votre lettre du 5 janvier et роит l'a-

venir пе retombez plus dans le p6ch6 d'ingratitude, qui

pour cette fois et та pribre Dieu vous pardonnera.

Је suis tout heureux d'apprendre que vous yous pro-

posez de venir passer quelque tems P6tersbourg, La

visite du roi de Prusse роит la c6l6bration du 1-er

juillet donnera du mouvement la capitale et ses envi-

rons. Cette f6te tonte de famille роит nous tous пе те

permettra pas de songer аисипе course avant la

mi-juillet, се qui те fait renoncer pour cette аппбе

ипе cure de Carlsbad, qui те serait bien n6cessaire,

vo que depuis топ retour et la vie de bureau que је

тёпе ici, mes accbs h6morr. те tourmentent plus

que jamais. Quant аи mouvement de la capitale et

de la soci6t6, је n'ai rien d'extraordinaire signaler