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lement notif6 plusieures reprises tant la Porte

qu'h toutes les lbgations etrangbres r6sidantes Соп-

stantinople, у compris l'ambassade Anglaise. Aussi топ

honorable collbgue, lord Ponsomby, qui paraft avoir

accord6 son patronage imm6diat l'expbdition du

теп, пе doit-il s'en prendre qu'h lui-mame ои son

chef lord Palmerston du sort malencontreux qu'elle а

еи chez nous. Је пе sais се que dira de cette afaire

le comte Nesselrode, auquel ј'еп 6cris aujourd'hui pour

се qui concerne та sphbre d'action; mais је voudrais

bien qu'on еп pense Londres et qu'on еп dise Рё-

tersbourg la тёте chose que т'а fait dire avant-hier

le ministre de la Porte le plus puissant et celui qu'on

regarde сотте anti-russe, le fameux Perton: „Nous

avons 6t6 enchant6s nous autres de се qui est arriv6

аи Yi:ren et nous esp6rons que се sera ипе bonne

leyon роит les Anglais“. Quant mylord Ponsomby,

que је n'ai pas еи occasion de voir depuis, j'apprends

qu'il garde le silence sur cet 6vbnement, et је пе sais

trop d'ailleurs се qu'il pourrait еп dire de fond6, d'au-

tant plus que c'est P6tersbourg maintenant qne l'af-

faire doit 6tre r6solue. Је suis parfaitement de votre

avis, monsieur le comte, que c'est ипе absurdit6 in-

sens6e et ипе duperie gratuite que de chercher aigrir

et brouiller la Russie et l'Angleterre, dont les int6-

rets v6riLables роит l'Angleterre, encore plus peut-@tre

que pour nous, sont de rester еп bonne intelligence

роит proflter rdciproquement des o,vantages et de l'ex-

tension des relations du commerce, si 6normes

entre

les deux pays.

Mais cette politique, si naturelle et si sage, сот

mandbe рат le bon sens et l'int6rOt mutuel

bien