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S-t P6tersbourg, се 8 novernbre 1829.
Ne т'еп voulez pas, топ cher comte, si quelques
afaires аи sujet desquelles vous m'avez 6crit restent
encore ind6cises. La maladie de l'Empereur а produit,
сотте vous pouvez bien le penser, ипе grande stag-
nation dans toutes les branches de l'administration.
П paraft, malheureusement, que, sans prbsenter аисип
sympt0me allarmant, ellb se prolonge. La fbvre dure
toujours. Aprbs ипе saign6e ordonn6e fort propos
elle а cependant diminu6, et depuis hier l'Empereur
s'est senti mieux. 0'est tout uniment ипе fbvre
inflammatoire simple, sans d61ire ои autre complica-
tion. C'est Rauch qui le traite conjointement avec
Crighton. Il est donc еп bonnes mains. Vous сопсе-
vez, топ cher comte, que c'est dans се moment le
seul sujet qui nous оссире et absorbe toutes nos реп-
s6es сотте tous nos sentiments. Permettez moi donc
de те borner vous ofrir ces informations, principa-
lement dans le but de vous rassurer et de vous да-
rantir contre les nouvelles fausses et exag6r6es.