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et les habitudes de toute sa vie еп matibre de planta-

tions, de vinifcation etc. nous le rendaient plus

propre que qui que се soit r6gir avec succbs cette

compagnie.

Је vous laisse penser, eher comte, si la fausset6

palpable de cette seconde accusation пе laisse pas

sdupgonner la partialit6, роит еп dire le moins, de la

premibre. Аи reste, сотте је l'ai dit plus haut, Атап-

ton se soumet l'examen de ses juges; il пе veut pas

6viter Ја responsabilit6 de се qu'il а ри faire et dire;

mais il demande, qu'on пе le ruine pas de fond

еп comble, et moi, j'ose demander, dans son in-

t6r6t, сотт.пе dans celui du pays, qn'on accueille sa

pribre et qu'on lui permette de rentrer еп Russie. Si

тёте il avait commis quelque imprudence, il те ра-

rait qu'il а d6jh 6t6 bien puni, et d'ailleurs il sera entre

nos mains; dans le cas contraire il sera juste et facile

роит le gouvernement local de proposer quelque juste

indemnit6. Mais dans tous les cas, ип bel 6tablissement

sera pi6serv6 d'une ruine entibre et ипе entreprise

d'exemple sera maintenne dans nos plus belles locali-

t6s, pour ипе culture encore toute neuve chez nous,

culture, dont les r6sultats futmrs роит la Russie sont

d'une importance incalculable. Levschine, qui aura

l'honneur de vous remettre ces lignes, vous parlera de

quelques id6es, дие j'ai sur l'origine de cette afaire.

Је vous supplie et је vous conjure, cher cbmte, сотте

protecteur par le poste que vous occupez des 6tran-

gers utiles, qui s'6tablissent еп Russie, de mettre tous

les d6tails de cette afaire sous les уеих de •notre

Auguste Maitre. Il est trop juste et trop bon роит пе

pas 0btemp6rer la d'un homme utile et mal-