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l'avoir тесие, il se croyait peine Ministre des affaires 6tran-
g6res, сат il n'entendit phts parler de rien; il а еп la bont6 de
т'еп faire l'analyse. La voici:
L'Empereur de Rnssie parle du qn'il vient d'obtenir
аи Fin1ande; cependant il n'est que mCdiw•ement content (lu
g6n6ral Bu.xh0wden. et il se prowse de le faire тетр1асет. La
r6ponse (lu gouvernement Anglais lui 6te presque toute espb-
rance d'une paix prochaine. Cependant il pense qn'il importe de.
tenir tonjours ипе wrte ouverte la n(gociation, et ensuite.
quelqu 'еп soit Те succbs, de татсћо• еп uvant. C'est се. dont
il donna ип exemple рат sa rbponse аи prince kourakin
qui lui avait rendu compte du реи de succbs qu'il avait obtentl
оп demandant Та Соит de Vienne la rec,onnaissance, du roi
Joseph 2). M-r de Romanzof т'а fiit lire cette lettre de l'Em-
pereur аи prince kourakin. Је c,rois que Vot.re Majestb еп sera
satisfaite. L'Empereur de Russie s'btonne refus de l'Au-
triche, et (lu pr6texte sur lequel ello s'appuie: «Elle veut аира-
ravant connaitre le rbstlltat des conf6rences d'ErfTrth; est.-ce
оп dbsobligeant, dit .l'Empereur, qu'elle prbtend mCriter do
[а complaisance? Pourquoi s'inquibte-t-elle de се qui а sign6
Erfurth? Loin (l'avoir voulu blesser les int6r6ts (le l'Autriche,
оп у а stipnlb аи c.ontraire l'int6grit6 de cette monarchie (Cette
assertion est bvidennnent ипе erreur de l'Empereur. qui n'avait
pa.s le trait6 sous les уеи.х. erreur probablement occasionn(e, рау
le souvenir de guelques entretiens ave,c Votre Majest6). Ainsi
elle rbpondait рат ип retilS la dbrnarche чие је faisais fairo
aapres d'elle, et еп faisant semblant de rechercher топ amitjb,
Александръ Борисовичъ. посоль въ
2) Joseph Bonaparte, 1768—1844. брать Наполеона 1; въ
1806 г.—король въ 1808 г.—король IicrraHckit•, въ
1813 1'. возвратился во въ 1815 г. переселился въ (УВвер-
ные П[таты Америки, гд1; жиль подъ именемъ comte (le Survilliers:
въ 1826 г. возвратился въ Европу и жиль въ Онъ оставилъ
любопытныя et Correspondance, 10 У., Par•is, 1854.