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Russie еп D6cembre 1808; mais immbdiatement aprbs cette

phrase, le тёте M-r de Champagny, 6crivant еп toute соп-

fiance son maitre, lui ajoute dans la тёте lettre et toute

entibrement de sa main: «cette assertion est 6videmment ипе

erreur de l'Empereur qui n'avait pas le traitC sous les уеих;

erreur probablement occassionn6e рат le souvenir de quelqu'en-

tretien avec Votre

Cette efrayante v6rit6 Ccrite de la main du ministre du

1yran, jette-t-elle ипе assez vive clart6 sur les profondenrs de

la politique et sur la perfdie de tous ses discours et ses

(crits?

Il est donc bien clair qu'il у а еи ип trait6 Erfurth,

dans lequel bien loin de stipuler l'int6grit6 de (lomaines lais-

s6s Та Maison d'Autriche, оп stipulait le d6membrement des

domaines de la Maison d'Autriche.

Il est claiT que le faible A1e.xandre а ен peut-etre quelque

(l(ksir de conservb son ancien alli6 1'int6grit6 des que

lui avait laiss6 la pai.x (le Presbourg; qu'il а сти l'avoir ob-

tenu (lu tyran, son allib, mais que celui-ci lui а fait signer ип

tr•ait6 qui stipule pr6cis6ment le contraire; et qu'ainsi сотте

dit M-r de Champagny, il se rappelait bien plus les (liscours

de Buonaparte чие les actes qui еп avait 6t6 les r(sultats, lors-

qu'il assurait son lllinistre Vienne, Erfurth оп avait

stipu16 1'intbgrit6 de la Monarchie Autrichienne.

Cela explique parfaitement le refus d'admettre Erfurth le

ministre compte de Metternich: il n'est pas d'usage еп efet,

d'appeler сеих qu 'оп veut d6pouiller аи conseil des tyrans qui

у disposent de leurs domaines.

Mais voici la traduction du langage diplomatique de Вио-

naparte: «Il пе veux rien de l'Autriche, ni de la 'l'urquie»,

dit-il M-r de Metternic.h dans sa conversation 16 Aotit

808, et l'Antriche nous apprend dans son manifeste que Na-

polbon proposait l'Antriche, la dissolution et le partage de la

Turquie. Се que l'Autriche nous apprend, аисип cabinet (le

l'Europe пе l'a ignor6; et la dissolution et le partago de la,