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Мордвиновъ кн. Куракину 1).

Puisque l'int6r6t de la Soci6t6 des assureurs est intimement

li6 avec celui des assur6s, il est moralement impossible que les

premiers puissent vouloir opprimer les derniers. Toute oppres-

sion tendrait d6truire l'existence de la Soci6t6.

Plus les conditions propos6es se trouvent avantageuses pur

les assur6s, plus solidement sera fond6 1'int6r6t des assureurs;

car c'est du libre accord des deux parties que se font les епда-

gements mutuels.

Le soupcon тёте de l'opposition serait directement соп-

traire l'int6r6t de la Soci6t6, саг il pourrait afaiblir la

volont6 d'assurer, et c'est de cette volont6 que d6pend [а pros-

p6rit6 de l'association. Il est clair que plus le nombre des

polices est grand, plus grand sera le proft, qui croit raison

du capital assur6.

Les risques auxquels s'exposent les assureurs, 6tant calcul6s

sur le nombre des polices, plus le nombre s'augmente, plus la

valeur des pertes diminue et le dividende s'blbve. Cette consi-

d6ration est de l'int6r6t vital des associ6s.

Si dans le plan d'assurance il s'est glissb quelque article,

qui soit contraire l'intbret des assur6s, il пе pourrait l'@tre

que dans ип (legr6 plus 6minent celui des assureurs.

derniers seront les plus empress6s rectifer l'erreur, qui пе

peut pas btre volontaire de leur part. Ils la rectiferont avec

reconnaissanco.

1) Собственноручная приписка Мордвинова: „Таковое письмо

отправлено кь князю Александру Борисовичу Куракину, предфда-

телю департамента Государственной въ которомъ раасма-

триваемъ быль страховой уставь, въ коего я участво-

валъ. Департаменть отвергъ сей уставь, находя въ немъ правила,

прит%снительныя для отдающихъ на страхъ“.