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аи berceau, les transportent leurs tanibres, et les

allaitent avec beaucoup de soin. Des faits de се

депге seraient vrais, qu'ils пе seraient рад vraissem•

blables; aussi faut•il se garder d'y ajouter foi, tant

qu'ils n'auront pas d'autres preuves que des asser-

tions vagues de voyageurs, qu'aaront trompbs peut-

btre des contes populaires. П sumt роит accrbditer

les fables les plus absurdes, de trouver dans ип bomme

l'amour du merveilleux, entb sur ип grand fond de

crbdulitb; оп sait d'ailleurs que le faible des voyageurs

est trop souvent de vouloir raconter des choses extra•

ordinaires.

ll doit paraitre fort douteux que des enfans еп.

trbs-bas Аде, perdus daos les bois, aient ру bviter

tous les dangers qu'ils devaient у trouver, et se

procurer leur subsistance, саг, si раг ипе faveur

particulibre de la fortune, ils пе deviennent Nnt la

proie d'une bdte fbroce, comment pourront-ils риг-

voir leurs besoins, sans аисип secours btranger?

11 faut supposer que ces enfans, devenus dans la

suite hommes sauvages, n'ont btb exposbs ои aban—

donnbs dans les bois qu'h ип Аде, од trop jeunes епсоге

роит pouvoir еп sortir, ils btaient nbanrmins сара-

bles de chercher les тоуепв d'apaiser leur faim, soit

еп mangeant des racines, des baies, des fruits sau-

veges, soit еп broutant les brins tendres de l'herbe,