temps et le rnatelot еп profte.
L'ours пе l'a point perdu de vue; il laisse le har-
роп et se remet cOurir; оп dirait que son agilitb
augmente mesure que le matelot sent que sa vi •
gueur l'abandonne. D6jh l'ours est pre\s de l'atteindre;
l'bquipage qui • voit de loin la dbtresse du matelot,
songe le secourir; quelques hommes bien armbs
vont son secours; mais il est craindre qu'ils п'аг-
rivent trop tard! Le matelot fait ип nouvel efort;
l'ours beugle ses oreilles; il lui jette ип de ses gants
fourrbs. L'animal le dbchire et reprend sa course; le
matelot а recours son autre gant, puis son cha-
реаи, се тоуеп rbussit; le chapeau arr6te l'ours qui
le 0aire, le tourne, le retourne et 6niL раг le mettre
еп pibces. Le matelot, qui avait арегси ses camara-
des venant son aide, se sent ranimer; le dbsir de
se sauver soutient, ranime ses forces; et l'ours, qui
craint que son ennemi пе lui 6chappe, redouble
son tour de v1tesse. L'aspect imprevu de nouveaux
adversaires le force s'arrbter; il btait temps, car
le matelot allait tomber bpuisb рат се dernier efort.
L'ours ft d'abord assez bonne contenance et parut