151
1-
Il est тесоппи, et le M6moire le fait trbs.bien
sentir, que cet 6change seroit pr6judiciable аи Roi de
Prusse soit еп 6gard аих positions locales des Etats res-
pectifs, soit parcequ'il est certain que les forces de la Mai-
воп d'Autriche пе peuvent s'accroftre sans que celles de
Sa Majest6 Prussienne пе diminuent daus la тёте pro•
portion.
-ететев'
2
Qnel moien restera-t-il de contenir Та pnis-
sance Autrichienne dans de justes bornes et de mettre ип
frein аих vues ambitieuses quTlle pourroit avoir soit sur
la Turquie, 80it виг l'Italie, lorsqu'Elle sera plus ar-
r@t6e par la crainte de perdre dans les Pais-Bas P6quiva-
lent des conqu@tes qu'Elle feroit ailleurs; nous m6mes lais-
wrons поиз sortir de под maios le moien de поив d6do.
mager de toutes les pertes que поид pourrions faire?
Si j'insiste partieulibrement sur cette dernibre r6f16•
xion, c'est parcequ'elle те paroit d'nne grande cons6quence
pour le maintien de la paix, тёте de ?Angleterre.
Је suis bien 6loign6 de croire que la rupture sera moins
craindre de la part de cette ennemie naturelle de la
France lorsque les Pais-Bas пе seront plus PEmpereur.
qui, dans le
Је pense аи contraire que les Anglois ,
dessein qu'ils auront toujours de поив susciter ипе guerre
de terre, пе le peuvent qu'en fournissant PEmpereur des
fond8 роит la soutenir, dans le cas ой malheureusement
l'alliance seroit romp0e, seroient charm6s que la France
пе f0t plus desormai8 port6e de pouvoir facilement trou-
ver dans les Pais Вад la compensa tjon de tout се qu'on
ponrroit 1ui enlever, et ип moien s0r de se faire restituer
tout се qu'Elle •perdroit dans ses colonies
Ainsi еп тёте tems que la Flandre Autrichienne
semble 6tre le даде de la t.ranquilit6 germanique, elle ра-
roit etre aussi notre saret6 contre les ligues hostiles que
les Anglois vondroient former, ев notre ressourze еп сад
d'6venements malheureux,