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kollin, les pertes que Роп avoit
soufertz, lesmaladies, lad&ertion'
avoient diminu61'arm6eprussienne'
de plus de la moiti6: elle 6toit
r6duite quatre vingt mille hom-
mes, dont ипе partie devoit еп-
core garnir des forteresses qu'il
importoit de conserver. Les arm6es
ennemies, pertes
q u'elles avoient auBi faites, аид-
mentoient continuellement, et пе
comptoient рад moins de quatre
cent mille hommes.
А maure que le roi sembloit
approcher de sa ruine, les prin-
ces de Pempire, qui avoient, ba•
lanc6 jusqu'alors, 8'empr&0ient
de t6moigner leur zue la mai-
son d'Autriche et Pempereur,
et se joignoient аих ennemis.
Рад. 167. Son genie et son сои-
rage, bien loin de succomber,
avoient puis6 ипе nouvelle vie
dans ses revers.
— ib. pru de Rosbach..........
livrer bataille.
— 164—165. La Suue, apres
qu'elle eut vers6 hors de воп gein
cet 6norme surplus de popula-
tion qui envahit l'empire romain,
пе parut presque plus sur le
th6Atre de PEurope, pendant plu-
sieurs sibcles: tant6t asservie аих
Danois, tant0t g6missant sous le
јоид de ses pretres, et toujours
aflig6e par des gnerres intestines,
elle пе se ft remarquer ni pardes
exploits grorieux аи dehors, ni
par de bons 6tablissements ап de-
dans; la feule particularitb qui
auroit ри m6riter de Pattention
semblent аих courtisans, qui ado-
rent aujourd'hui l'idole du jonr,
et demain tournent le dos celui
que la fortune ои la faveur а
abandonnb.
C'est dans ses revers pr6cise-
ment qu'on voyoit son g6nie, car
dans la prosperit6 ll se n6gligeoit.
Les grandes choses пе se font
jamais qu'avec des forces тоуеп-
nes.
Се пе fut jamaiB la Suue qui
versa de son sein сотте dit Раи-
teur cet 6norme surplus de рори-
lation qui envahit l'Empire Ro-
main, mais се furent la penples
venus de l'orient et du midi de la
еих тёте соп-
viennent qu'Odin etoit natif du
Don, 0din etoit Slave, воп пот
тёте le prouve; la Suue пе роу-
voit ni contenir ni nourir tant de
lHlples. La_libert6 combattoit la
tiranie.