280

УКАЗАТЕЛЬ

d'autres inclinations. il les sacrifa la yolont& de son рете et аи m6rite tt•s-reconnu

de la princesse de Bronswic.

Ext6ricurement, mais jura de пе la pas toucher, et П tint parole.

Рас 25. Le livre qu'il lisoit le plus 6toit le Dictionnaire de Bayle. Il еп parloit si

souvent table et dans la conversation, que la royale, son bpouse, voulat ausi

le lire, et elle chE“ ил pasteur de la colonie Francoise de lui marquer les endroits

qu'une honnete femme poavoit lire sans danger.

Нб bien, је l'ai lu et је [Ё у ai jamais trouv6 autre cbose, si поп ип esprit

philosophique, et il пра parut qu'il avoit rien чи'ппе honnete femme пе put lire Bns

danger. Је п'еп admire pas moins la de la prineesse royale, et j'avoue que

pareille id6e пе nfest pas entr6e dans la tate; је n'ai jamais pens6 аи mal.

Pages 28—29. Leipsic, Berlin et Hamburg, qui devoient par leur сот-

merce mutuel former la nation et cr6er la litt6rature nationale.

Nous verrons ип реи се que redeviendra cette littbrature natiouale Allemande, si

le fanatisme des visions continuera aller еп croissant, сотте il fait jusqu'ici, et quand

tous ces princes d'Allemagne пе trouveront que cela de bon. Point de salut B.r les

lettres sans la philosophie et les philosophiques; от ceux-ci пе sauroient faire

des charlatans, des visionnaires, des entousiastes et d'autres pareilles folies.

Раде 30. Doit-on s'6tonner apr•s cela, si Fr6deric s'est accoutum6 parler, бс-

rire еп Francois, et пе s'entretenir volontiers qu'avec сеих qui parloient cette langue?

П prit du goat роит le Francais, parce que son pbre n•aimoit pas cette langue.

Оп а beau dire, la p6danterie Bt le fort des Allemands, des

Francois, les 6tudes exactes et profondes celui des Anglois..

Раде 38. А rbfutation des maximes d6testables чие Machiavel avoit insinu6es dans

son livre intitu16: Le Prince. L 'Anti-Marhiaeel fut le premier ouvrage qui mit EY6deric

аи nombre des auteurs.

Се livre prouve, чие dire et faire sont deux.

Раде 52. Winterfeld, beau•fNre de Munnich, sujet du roi de Prusse, qui l'envoya

P6tersbourg. Sa mission eut l'efet чие Fr6deric pouvoit sonhaiter. Winterfeld, оиИ•е

qu'il traversa propos les d6marches que faisoit la cour de Vienne роит s'a,ssurer l'al-

liance de la Rusie, attira аи service du roi son nwrtre quelques habiles offciers, еп-

tfautres Finck et Manstein, et disposa peut-etre. de loin le mar6chal de keith pren-

dre le тете parti.

Munnich fut beau-l»re, et поп pas beau-fr&re, de Winterfeld.

Point du tout, le mar6chal keith п'у auroit jamais pens6, si le chanc. c•te

Bestouchef пе l'eut pers6cuti afn de faire place Apraxin, son ami, cela se joigui-

rent les intrigues Angloises; le Tre du mar6chal keith, ayant еи part аих troubles

41'Ёсо*е de 1745, voulut prendre service еп Rnsie; les Anglois frent tant аирт& de

Best... (поп le refusa, et keith prit son сопдё.

Pages 64 et 65. Le т. de Botta etoit envoy6 de la eour. de Vienne P6tersbourg

lofS de la r6volution qui renversa le јеипе Iwan, avec la regente Аппе, duchesse de

Bronswic, et qui mit blisabeth gur le tr0ne. Ni Аппе ni son mari Ulrie de Bronswic, пе

perdirent la vie dans cette catastrophe; mais ils perdirent la libertE аи moment qu'i18 lais-

“rent 6chapper les renes du gouvernemegt. La соит de Vienne 8'intiressoit роит Аппе, ар-

parement рассе чие l'on savoit d6ji qu'Elisabeth alloit etre gouvern6e par des ministres et

des 6missaires de la France, ennemie allors tres-ddcid6e de la reine de Hongrie. L'envoy6

de Vienne eut ordre dans ses instructions secretes de faire toutes les tentatives possibles

pour d6trOner tlisabeth et rendre la те;депсе Аппе et аи prince de Bronswic, son

mari: six ои sept personnes, hommes et femmes, de la plus grande considbration, lib

rent l'intrigue ауес Botta.