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У КАЗАТЕЛЬ
Се пе fnt jamais la qtii versa de son sein, сот:пе dit rauteur. cet. ёпоппе
±urplus de population qui envahit TErnpire Romain, mais ее furent les peuples venns
de l'Orient et du Midi de la Russie. Les Su>dois eux-mFmes conviennent qu'Odin
natif аи Поп, 0din 6toit Slave. son пот јпёте le prouve; la Sut*de пе pouvoit ni соп-
tenir, ni nourrir tant de peuples. La libertd combattoit la tiranie.
Раде 173. Оп а dit qu'il avoit й la fn дадпе; le grand-cha.ncelier Bestouchef, et que
се ministre avoit donne des ordres аи g6n(ral Apraxin роит ЧИЛ se retirAt de la Prus-
se. ll est vrai que dans се temps-li le comte Bestouchef parut moi!lS contraire аи roi•,.
mais il n•est gui•re probable que l'argent du roi de Prusse pnt avoir plus d'inHuence
qne celui de la France et de l'Autriehe anpres du comte Bestouchef, (lui 6toit аи plus ofrant.
ип znensonge, Bestouchef vouloit qu'Apraxin avancat.
(“est епсоте ив mensonge, Bestouchef Ftoit (Типе fermet6 opiniAtre, et jamais оп
пе le дадпа par argent.
Pages 173—174. Les lninistres d'Autriche et de France, qui connoissoient l'inclina-
tion du grand-duc. n•esperant poi9t de le faire changer, tAchoient аи n10ins d'em*her
qu'il n'ent de TinHuence tant qu'Elisabeth regnoit et cher 'hoint tous les moyens de le
mettre mal avec fimpdratrice re:gnante.
П anroit Ete; bien difcile чие le neven d$,lisabeth eat еи de YinHuence prbs d'el-
leurs esprits et leurs caracteres 6toient tels, que cinq lninutes de conver•sation devoient
les brouiller indubitablement; ceci est ип fait prouve;.
Pages 174—175. Се que се ministre faisoit tis probablement, e;toit de bllmer аи-
prt>s (le l'inwiratrice raniitiE qne le grand-duc avoit роит Frdderic, et de d6sapprouver
la диете que fimpe;ratrice faisoit la Prusse, lors qu•il parloit avec le prince. Aussi
raccusation principale dont оп chargea le chancelier, fut d'avoir tentb de donner de
rna.uvaises impressions fimpe;ratrice contre le grand-duc et la grande-duchesse, et
ceax-ci contre l*imperatrice. Bestoucheffnt remplacd рат Woronzow, Потте respectahle
par ипе reputation solide de probitb. qu'il soutint toujours; mais ni sa sagesse, ni son
crbdit пе point Yhnp6ratrice de YAutriche et de. la France.
Bestouchef, ennemi du roi de Prusse. soutenoit son avis haut la main, et ја-
mais il пе Hatta le grand-duc. ХВ. ()нъ его не возвратилъ п изъ ссылКи.
Hipocrite, s•il еп fut jamais, et c•eitoit bien eelui-li qui {•toit аи plus ofrant; il
ћ'у а point de cour qui пе raye soudoyti.
Гаде 186. Оп ven•a dans les u•uvres de Fr6deric avec quelle franchise il avoua ses
fautes, et surtout celle qu•il ft la јоигпёе de Francfort. еп attaquant les ennemis qui
пе pouvoient lui dchapper; il poussa outrance, et рат les forca de гёдадпет sur,
la fn de la bataille се qtfils avoient perdu аи conunencement.
Le д). Braun, de Riga, disoit souvent, qne s'il avoit roi lui, ар-
rb8 la bataille de FrancfoA il n•auroit plus conf6 de commandement d'armbe Fr6-
deric, si celui-ci avoit son gFn6ral.
Раде 223. Mais dans les premiers transports de la joie qu'6prouva Pierre III de se
voir jnaftre. et de pouvoir manifester й l'univers d•nne manil•re si iclatante son amiti(--;•
pour •le roi de Prusse. il avoit Н.хе; la premii•re epoque. (Типе r6volutiun qui alloit le
renverser du trone et lnettre fn ses jours.
Yiorre lII n•avoit pvint de plns grand еппепй que lui тёте. ses actions
(toient frapd•es аи coin de la folie. ()utre cela. се qui fait pitie; connnuneiment.aux hom-
rnes lni donnoit de la col>re. Il se plaisoit battre les hommes et les animaux, et Et.oit
поп seul(nnent insensible й leurs pleurs et leurs cris. mais ceu.x-ci lui inspiroient de со-
R•re, et quand il еп avuit, il cherchoit querelle tout се qui l•entouroit. Ses favoris
(}toient malheurenx. ils n'0k0ient раз parler les uns avec les autres sans exciter sa
m6fance, et di•s чие celle-ci (toit mise еп activite, il les rossoit еп prbsence de tout le
monde. Le gr.-(icuyer Nari*kin. le lient.-gl. Melgounof. le cons.
privt; Wolkof l'ont
еп presence du corys diplomatique ()ramenbaum et (Типе centaine (l'homrnes et