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УКАЗАТЕЛЬ

Encore llTtoit elle pas lui, la elle-meme l'appeloit la pctite Монет, се-

lui.ci btoit trompette dans le r(giment du prince de Prusse d'alors, Fr6d,-Guil., roi de

Prusse d'hpr6sent. La ртепйёте femme по pou{oit le soufrir; elle et Fr6d6ric П regar•

doit се prince атте ип sot lourd et еппцуеих. Le prince de Ligne l'appelloit la Mas-

sue d'Hercule. ftant venu P6tersbourg еп. 1780, le prince de• Prusse, d'alors, s'en

апа ипе sdance publique de l'Acad6rnie des Sciences et li il s•bvanonit еп prdsence

de tout le monde; les mauvais plaisant* que s. а. г. s'dtoit tronvb sans connois-

sance аи milieu de l'Acad6mie des Sciences.

Раде 266. Le premier mariage du prince de Pru»e n'avoit point 6tt; heureux. Mal-

gr6 1'afection que le roi avoit poar la princesse Elisabeth de Bronswic, laquelle ип

triple lien l'attachoit, malgrt{ la tendresse чие le prince royal conserva tOours pour

cette 6pouse tr&-aimable, оп se vit forc#. de rompre се nwud sacre;. Fr6ddric-Guillaume

6pousa еп seconde посе Fr6d6rique-Louise, flle du landgraw de Hesse-Darmstadt.

Aussi avoit-elle la rbputation d'etre fort aimable, се чи'оп п'а jamais reproch6

тт. son броих. Celle-ci, qui nktoit ni.jolie, ni aimable, ni spirituelle, fut choisie раг le

roi •todt expr& роит punir son neveu de n'avoir pas su vivre avec la ртеткте. П di-

soit qu'i ип sot il faut ипе sott.e.

Раде 288—289. Aussi fut-ce l'impbratrice Catherine II qui regla l•tqection et qui

ft tomber le choix sur Stanislas-Auguste, comte de Poniatowsky, d'une des plus illu-

stres familles de Pologne, et particulierement тепоттёе depuis [е тёдпе d'Auguste 1.

Le comte Poniatowsky, apis avoir voyag6 еп difdrens pays de FEurope, ой il sTtoit

fait connottre tis-avantageusement, avoit ambassadeur de la h la соит

de P6tersbourg. Son esprit, ses talens, sa fgure пе purent que lui attirer i'attbction •et

l'estime de Catherine. L'appui de la Russie, joint ип parti consid&able чие sa nais-

sance et son m6rite lui avoient fait dans le pays, l'emporta sur les autres concurens.

ll n•avoit €ttk qn•envoyb d'Auguste П. Il fut choisi рас la Russie, роит candidat

й la couronne. de Pologne, parce que de tous les prbtendzns c'btoit celui qui avoit le

moins de droit у pr6tendre, et рат cons6quent il еп devoit 0tre plus obligb que tout

autre h-la Rus.

Раде 310. Une perSonne dont l'autoritt; пе pourroit etre plus gradde daus ее qui

regarde l'histoire de Fr6d6ric II а dit, que la premih•e idbe de la neutrzliti armbe fut.

сопкие рат се roi. Il est vrai чие Рап 1744 Fr6d6ric avoit imagin6

de. cette nature.

Cela n•est pas vrai, la neutralitb аттёе est sortie du cerveu de Catherine П, et

de-nulle autre. Le c-te Besborodka peut attester cela, рассе qne cette idbe partit сот-

те par inspiration de la bouche de cette imp6ratrice ип matin. Le c-te Panin п'еп

vouloit pas entendre parler, parce que се n'6toit •ра lui qui* l'avoit imaginb, et оп eut

Ъеаисоир de peine la lui faire comprendre; се fut Bacounin qui еп fut charg6, et

enfn il у mis la main.

Раде 321. ll П) avoit avec lui le g6n6ral Wunsch et le prinee hdiditaire,

le prince de Prusse les suivit bientOt la tFte

aujourd'hui duc rdgnant de Bronswic...,

d'une division form6e рат les garnisons de Berlin et de Potsdam.

Le prince de Prusse d6buta l'armbe par tomber de cheval, sur quoi le roi

Fr6d6ric se tourna du cOt6 du pr. Repnin, et lui dit: Voili son altesse royal, le

prince de Prusse, qui ddbute Уаппёе еп tombant de son cheval.

Pages 323—324. Fr6d6ric mettoit l'bpreuve ses gbnbraux et surtout [е

prince de Prusse son neveu, qu'il exposa quelquefois h des dangers, auxquels еп d'au-

tres pays оп n'aurOit expos6 qu'un• oficier de houssards. Le prince royal afronta les

dangers avec tant de bravoure, et 8'еп tira avec tant d'habiletd, que le roi lui temoigna

son contentement d'une mani>re qui. charma tous сеих qui e;toient prdsens.

П vouloit donner du relief .son neveu qu'il mdprisoit, et й ceci les insinuations

du c-te Panin contribut"rent; celui-ci avoit prit le prince de Prusse sous sa protdction,