днвввику ХРАаовтцтм•о.
'Tout ceci est ип tisu de tnensonges. Botta пе pas. mais il frbquentoit
1es maisons de :nesdames I,apnchin et Yagousinsky; оп parloit ип peut librement
.d'tlisabeth, ces paroles lui furent raIH)rtFes: dans tout се proc>s. exceptb ces propos
libres, оп пе trouve pas апе tmce de conspiration: mais il est vrai qu'on cherchoit
еп trouver роит perdre [е gr.-chan. c-t8 Bestoucbef. beau-Hre de la comtes Уадоа-
sinsky, qui еп seconde посе avait брои* le ћ•ёге du gr.-chancelier. Mad. Lapoachin
avoit Ьеаисоир d'hutneur contre l'imp6ratrice tlisabeth de се qu•elle lni avoit 0t6 ипе
tere que la princesse Аппе lui avoit donnee.
Pages 104, 105. Le gros de la nation resta luthbrien d&tF le Brandebourg сошше
.еп Saxe, et n•aima pas d'avantage ni les catholiques, ni les reformds.
Les luthdriens, ой ils sont les mattres, пе laissent pas d'@tre tres int016rans.
Раде 126. Оп јп•а dit чие le roi, pendant la seconde диете de Sil&sie, avoit рто-
mis il Bestouchef ип preent de cent mille bcus, s'il emp@choit sa souveraine de se d6-
.clarer еп fauver de l'Au&iche et de la Saxe, et чив quand paix fut faite, le roi,
.devenu ёсопоте еп beaucoup de choses, пе se mit plus еп peine de s•acqaitter de sa
rromesse; mais је crois que cette promtse de cent mille 6cus, faite Bestouchef,
papporte ипе autre bpoque.
Ceci est fort douteux; si le bruit еп coaroit, il suHisoit seul роит faire du д.-
chanc. Bestouchef пп ennemi irriconsiliable. Се qu•il у а. de snr. c•est чие tous сеих
qui passoient pour C•tre les amis du roi de Prnsse 6toient les dnnemis de
stouchef, qui les ft ecarter роит la plupart. Ceux-ci le lui rendirent, саг Гои-
v6s еп force, ils le culbuan•ent et leur tote le vice.chanc. Woronzow, ancien partisant
Де la clique в•тапсоКе-РпМеппе; mais готте [а France еп 1758 еп btoit аи c00teau avec
la Prusse, le vice-ch. resta Fmncois et se joignit mess. роит faire tom-
ber Bestouchef. соит de Vienne devint ingrate envers Bestouchef, qui cependant
elle devoit l'alliance de la Russie; Bestouchef •vuuloit que vconformdment аи l'im-
pbratrice assista Marie•'Di6rese, mais celle-ci demandoit qu•tlisabeth assjsta son allid
de toutes ses forces, се parti l'etnporta.
Раде 153. la d6route de kollin, les pertes чие l'on avoit soufertes, les та.
ladies, la d&rtion, avoient diminuF l'armtie Prussienne de plus de la moitib: elle 6toit
r6duite й quatre vingt mille hommes, dont ипе partie devoit encore garnir des forteres•
•ses qu'il importoit de conserver. Les ann6es ennemies, nonobstant les реПњ qu'elleg
avoient aussi faites, augmentoient continuellement et пе comptoient pas moins de quatre
cent mille ho:mnes. А mesure чие le roi sembloit appocher de ruine, les princes
de l'ernpire, qui avuient balancb jusqu•alors. s•empressoient de tFmoigner lenr Ale la
maison d'Autriche et h l'empereur, et se juignoient аих ennemis.
Les princes de l'empire ressemblent аих adorent aujourd'hui l'i-
dole du jour, et (ltnnain tournent le dos celni чие la fortune ои la fzveur а abandoan6.
Раде 157. Son g6nie et son conrage, bien loin de succomber. avoient ипе
nouvelle vie dans ses revers.
c•est dans ses revers yt;cisement qu'on voyoit son g6nie, саг dans la prosperw
il se nbgligeoit.
— ib. pres de Rosbach...:.. livrer bataille.
choses пе se font jamais qu'avec des forces moyennes.
Pages 164—165. La Subde, apri•s qu'elle eut versd hors de доп sein cet Gnorme sar-
plas de population qui envahit l'Empire Romain, пе parut presque plus sur le th6'Ut
• de l'Europe pendant plusieurs tantot zsservie аих Danois, gbmissant
le јоид de ses pretres, et toujours afHig6e раг des guerres intestines, elle пе se ft re-
marquer ni рц des exploits glorieux аи dehors, ni par de bons 6tablissements аи de-
dans; la seule particularit€ qui auroit ри mbriter de l'attention 6toit чие поп sealement
les bourgeois, mais les paysans, dont l'dtat est nul partout ailleurs, avoient, сотте
Font • епеоге, droit de sufrage dans les (lii'tes nationales.