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sur les afaires du Holstein пе s'attacha cependant

pas la France. L'autre partie qui partageaiL l'Europe соп-

sistait dans la Prusse, la France, [а Suue, quelques prin-

dAllemagne, et оп peut compter la Роне 0ttomanne

sur laquelle la Fnnce avait alors la plus grande influence.

Naples n'entraientpour ria dans се sysi6me alors,

*r6qu'il у r6gnaient des princes de la maison de ВоиЊоп. ll

у avait de la froideur entre la Cwr de France et celle de

Madrid pendant tout le rbgne ме Ferdinand •VI. И 6tait дои-

vernb parsa femme,princesse poHugaise,qui dbtesl.ait la France.

L'Angletere etla maison d'Autriche, аи contraire, sans avoir

de trait6 d'8lliance avec l'Espagne la Соит de NapE,

btaient tres bien avec ws deux cabinets.

Le roi de Prusse, la paix d'Aix-la-Chapelle, craignant

l'intimitb des deux Cours Imp6riales, bien loin de diminuer

son arm6e, ravait augmentbe de quelques r6giments, се qui

mit la Соит de Vienne dans la n6cessit6 d'entretenir aussi

de grandes arm6es. La Russie avait aussi augmentb extrb-

mement son 6tat militaire: chaque regiment d'infanterie

оп avait ajout6 ип nouveau baLaillon et стёб ces r6gimenLs

de grenadiers, qui se sont tant distingu6s depuis. Soit pour

surveiller le roi Рпвве от l'inqui0ter, тт. de Bestougef

avail persuad6 l'Imp6ratrice d'avoir toujours еп Livonie,

Uonie, la Courlande ев le gt. de Ple8kow ипе arm6e de

hommes. Је parlerai de tous сев 6v6nements avec

plos de d6tail et de la politkuue de notre cabinet dans la

Notice que је те propose de faire sur le rbgne de l'im-

p&atrice Elisabeth. Је те bornerai seulement dire ici, que

jamais la Russie n'e0t des arm6es aussi nombreuses qu'au

commencerwnt de la диете avec ia Prusse.

мс. de Bestougeffne jouissait plus du cr6dit et de l'ascen-

dant qu'il avait ей sur l'Imp6ntrice, qu'il avait exc6d6 раг

sa intrigues et toutes les itBinuations qu'il пе cessait de

Lui faire. Mais сотте Elle avait ипе grande id6e de sa са-