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pacit6, Elle continua cependant lui donner crbance dens
les afTaires; et оп peut dire que jusqu'au moment de sa dis-
grace, arriv6e еп 1758, il continua diriger la politiqu de
notre cabinet. Voyant sa faveur diminuer, il s'attacha.d la
Grande Duchesse et раг elle aUSi аи Grand Duc.
А la fin de 1755 ои аи commencement de l'an.1756, l'Imp6-
ratrice btablit ип Conseil permanant sous le пот de Con16-
rence qui s'assemblait deux fois раг semaine la Cour.
Cette Princesse у assisLait souvent Elle-m6me et leur ге-
commandait de s'occuper surtout d'emp6cher l'augmentation
de la puissance de la Prusse, mais de chercher тете les ос-
casions favorables роит l'8baisser et la r6duire dans de ји-
stes bornes, ее dans се but mainlenir l'union ее la resserer
тете entre les deux Cours imp6riales et l'Angleterre.
L'Imp6ratrice donna ип trbs grand pouvoir cette Соп-
T6rence, et еп fit r6f6rendaire le fameux mr. VolkoT qui
avait travaillb sous тт. de BestougeT, et que се ministre
avait comb16 de bienfaits. Оп pr6tend que Volkoffut ensuite
contre lui et qu'il le рауа de la plus noire ingrati'ude.
Les membres du Conseil furent le chancelier et le vice-
chancelier, [е сае de BestougeT, frbre du chencelier, qui
avait 6t6 ambassadeur Vienne, les deux c-tes Pierre et
Alexandre Chouvalow, le comte de Boutourlin, depuis тагб-
chal, le prince Troubetskoy, procureur—g6n6ral, l'amiraI
Galitzine et le g6n6ral Apraxine.
Dans le courant de Раппбе 1755 les cartes соттеп-
cbrent se brouiller entre l'Anglelerre et la France
les limites dans le Canada, et оп craignit ипе guerre дбпб-
rele, qui еп eHet e0t bient0t lieu.
La France, connaissant l'altachement du roi d'Angleterre
George ll роит ses 6tats h6r6ditaires еп Allemagne, fii еп-
trevoir la possibilitb еп de guerre de les attaquer, et
pour сев eTet elle envoya Berlin le duc de Nivernois
pour n6gocier avec le roi de Prusse, sur l'amitib duqud