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apis conclurent тете ип trait6 d'alliance et d'amiti6, аи

grand 6tonnement de tous les cabinets de l'Europe.

Sur ces entrefaites la guerre пе tarda pas d'6claler entre

l'bngleterre et la France роит пе s'@tre pas arrang6es sur

des points litigieux relatifs аих limites еп Am6rique. La

France e0t тете ип beau d6but: elle 1il toul de suite la

conquete de l'fle de Minorque, et ses escadres тёте se

montrbrent vis-h-vis de celles de l'Angleterre; mais cela

пе fut pas de longue dur6e, car cette guerre maritime fut

trbs d6sastreuse роит la France.

La Cour de Versai11es, se rapprochant de celle de Viem-

пе, crut qu'elle devait songer aussi renouer avec la Rus-

sie, avec la quelle depuis l'ann6e 1748 elle n'avait conser-

v6 аисип rapport.

Le ministbre de France trouva sa place de le tenter,

еп envoyant P6tersbourg ип 6missaire secret pour son-

der le t.erain. Се fut le chevalier d'Ouglas, ип descendant

partisans de la maison de SLuart, dont la famille s'6taiL

6lablie еп France; mais сотте оп 6tait persuad6 Versaii-

que сев bmissaire renconlrerait. beaucoup d'opposition

auprbs du chancelier BestougefT qu•on c,royait dans le sys-

t@me anglais et trbs та! dispos6 роиг la Соит de Versail-

les, le ministbre franqais jugea propos de пе l'adresser

qu'au vice-chancelier et ип n6gocianL fi•aneais 6tabli

P6Lersbourg, поттб Michel, qui avaiL pr6c6demment fait plu-

sieurs voyages еп France.

Le chevalier d'Ouglas, ariv6 P#tersbourg et muni d'une

des lettres de recommandation ее de сгёапсе de la ран du

ministre des afTaires blrangbres ропт [е vice-chancelier, s'y

presenta рат l'entremise du n6gociant Michel. Le vice-

chancelier, aprbs еп avoir rendu сотрье l'Imp6ratrice qui

recut avec plaisir cette avance de la France, lui ordonna de

traiter avec le dil d'Ouglas, ев que cela fut secret et l'insu

de mr. de BestougefT. ll п'у eut que le chambellan ('Люиуа1оП,