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favori de l'lmp6ratrice, qui eut connaissance de cette пбдо-

ciaiion, et тт. d'Alsou1iew, membre du Collbge des afaires

6trangbres, qui fut employ6 роит les 6critures qu'il у avait

faire. Le chevalier d'Ouglas voyant les facilit6s qu'il trou-

vaii dans sa n6gociation (се qui аи reste 6tait naturel et

сотте ипе suite des liaisons que l'Angleterre avait соп-

tract6es notre insu avec la Prusse) proposa que роит

observer ипе juste r6ciprocit6 entre les deux Cours, il соп-

venait que Иа Russie envoya aussi quelqu'un Versailles;

que lui d'Ouglas, 6tant muni d'une lettre de cr6ance сот-

те charg6 d'afaires, le notre Paris e0t aussi ипе pareille

leltre роит le minis»re de France. IAmp6ratrice agr6a cette

demande et choisit роит сев eret тт. de ВесыеуеЩ atLach6

топ oncle et qui avait la direction de sa chancellerie • ll

partit secr6tement de P6tersbourg, muni d'une lettre de

cr6ance du vice-chancelier роит [е ministre des aTaires

6trangbres еп France, qui 6tait тт. de Roui116. Cette педо-

ciation, 6tant assez avanc6e et commenqant percer, l'lm-

p6ratrice ordonna аи vice-chancelier de faire part mr. de

Bestouger de l'6tat de la chose, afn qu'il у concoumt

aussi. Le chevalier d'Ouglas fut pr6sent6 alors се ministre

qui еп fut, dit-on, terrass6, puisque c'6tait la primibre aT8ire

faite sans son concours.

Les charg6s des araires r6ciproques furenl avou6s alors

et reconnus publiquement. D'Ouglas fut pr6sent6 еп cette

qualit6 l'Imp6ratrice, et BechteyeTle fut аи roi de France

h Versailles. Quelque t.ems apres оп bchangea entre les

deux Cours ипе d6claration раг la quelle оп s'engageait de

поттег le тете jour des ambassadeurs r6ciproques, et еп

efet le 5 septembre 1756 mr. de l'H6pital fut поттб par

le roi de France cette mission, et тт. de Bestougef, frbre

• ) Си. его переписку съ тр. М. д. Воронцовыиъ въ 3-й КНИГА сего