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indistinctement chez tous ces grands, et Геп fus accueil-
li. ll sembleroit qu'aprbs [а r6union des Cours de P6ters—
bourg et de Versailles, ces partis devoient etre amortis ои
r6uni. Раг des vues particulibres les ministres de France
r6sidant еп Pologne [irent que la тёте division subsisloit
parmi les deux partis, сотте si le systeme de la Rus-
sie et de la France n'avait pas chang6. La Соит de Ver—
sailles у employoit тёте beaucoup d'argent. Le c-te de
Broglie, ambassadeur de France еп Pologne, avec son сагас-
tbre bouillant et violent, avoit тёте si реи mis de тёпа-
gement dans les affaires de Pologne чие cela avoit manqub
d'altbrer l'union des cabinets de St. P6tersbourg et de V6rsail-
les. Nous еп fimes des plaintes et eomes тете des explications
assez vives avec la France. Mr. de Broglie fut rappe16; il avoit
trouv6 le secret de d6plaire extrbmement аи roi de Ро—
logne et аи comte de Briihl. М-те la Dauphine, [ille du roi
de Pologye, s'employa aussi роит се rappel; је пе trouvai
plus Varsovie cet ambassadeur. Mr. Durand, homme sage
et consomm6 dans les afTaires, occupoit alors la place du
ministre de France. Le c-te de Staremberg dont la femme
6Loit favoriLe de l'imp6ratrice-reine, 6toit ministre d'Au-
triche Varsovie, et mylord Stormond de la part de l'Angle-
terre et qui а 6t6 depuis ambassadeur еп France et ensuite
ministre et secr6taire d'6taL. ll 6toit neveu du fameux lord
Mansfield, ип des hommes les plus marquants que l'Angle-
terre а еи, par ses grands talents et son savoir profond.
J'ai еи l'occasion de le connaftre et de le fr6quenter реп-
dant топ s6jour Londres. Сотте la R6publique de Ро-
logne n'avoil pas pris part la guerre, le. roi de Prusse
у avoit aussi ип r6sident, mr. BenoiL, homme t.rbs d61ib et.
qui пе laissoit pas que d'intriguer dans les maisons de
Varsovie.
Је те plaisois extremement dans cette ville. ll п'у avoit
pas de јоиг, que је пе fus invitb quelque grand diner et