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письмл ГРАФА е. в. ростопчвп.

mes ва disposition, mais сотте le parti du roi est insigni-

fiant et que le r6gent est extr6mement nch6 contre l'Imp6-

ratrice, il est pr6sumer que l'on ajoutera encore des d6-

marches inutiles et des incons6quences се que l'on а d6jA

fait auparavant.

Il est arriv6 ici il у а quelques jours ип 6v6nement assez

extraordinaire et qui prouve сотте оп fait реи d'attention аих

choses qui demanderaient plus de circonspection. Une femme,

s'6tant pr6sent6e chez l'envoy6 de Prusse, c-te Tauentzin,

lui fit dire qu'elle avait ипе lettre pour le roi. Il s'est trouv6

чие c'6tait la lettre de cr6ance de m-r kalitshew, dat6e de

Sarsko-Selo; mais сотте son d6part п'а еи lieu qu'au сот-

mencement de l'hiver, il eut d'autres lettres, пе remit раз

аи burean des afaires 6trangbres les pr6c6dentes et les 6gara.

Le vice-chancelier еп est instruit, mais је пе sais s'il еп а

fait le rapport l'Imp6ratrice.

1.А place de Naples n'est рав encore donn6e, mais оп croit

toujours que [е baron Stroganow l'emportera sur ses concur-

rens. Је suis trbs aflig6 de la perte que m-r koshelew а fait

de sa flle, ипе јеипе personne de 14 ans, de la plus grande

esp6rance. Је пе sais si vous connaissez sa Гетте, fille de

m-r Plesh6ew. L'6ducation de leurs enfans faisait leur unique

bonheur et le motif de leur s6jour ici. Dans cette situation

p6nible, [а r6signation seule les soutient, et leur exemple

pourrait faire aimer la religion, si оп п'еп avait рад.

Stackelberg continue rester chez lui et пе revient рад

la cour. Vous savez que la manibre dont l'Imp6ratrice le

traitait l'a 0blig6 de faire ип voyage sur ses terres. Le comte

Nicolas Roumanzow reste ici; d'apru се qu'il т'а dit, il est

trbs loin d'accepter ипе place еп 6change de celle de Franc-

fort, et il parait qu'il vise l'ambassade de Vienne. Је lui

ai des obligations роит la manibre honnete d'ont il m'accueil-

lit, et c'est й lui que је dois le bonheur de vous appartenir;

mais је suis mch6 de le voir penser si faux de tous сев

Franqais, qui, aprbs avoir s6duit son esprit, lui inculqubrent

quelqu'ans de leurs principes. П parait qu'il n'est gubre