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Richmond, le 1 (12) D6cembre 1794.

Monsieur korsakof est parti d'ici аи commencement de l'6t6

pass6; il а 6t6 й l'arm6e autrichienne еп Flandre et l'beure

qu'il est il doit etre еп Russie. C'est ип fort honn6.te homme

et qui дадпе 6tre соппи cause de la noblesse de ses sen-

timents. Quant аи comte d'Artois, voici sa dernibre hlstoire.

Mylord Grenville dit аи duc d'Harcourt qu'on d6sire d'employer

le comte d'Artois Типе manibre honorable, qu'on s'occupe

pr6sent de former ип corps de troupes, compos6 de Franqals

bien intentionn6s, роит etre command6 par lui, qu'h cela оп

tachera d'arranger зев afaires avec ses cr6anciers, aprbs quof

оп le priera de venir ici. Le duc d'Harcourt ft la lettre,

exactement сотте la lui avait dict6e pour ainsi dire mylord

Grenville, qui l'a vue, et elle fut exp6di6e. Que fait се cher

prince? П 6crit ипе lettre circulaire tous les souverains

рои leur faire part que 1е rof d'Angleterre l'invite de se

rendre auprbs de 1ui, et il part. Оп fut extr6mement 6tonn6

de eela; rien n'6tait et n'est рад тете pr6t pr6sent pour

qu'il pulsse venir ici, et bien loin d'avoir pris des arrange-

ments avec ses cr6aneiers, оп пе peut раз тёте josqu'A pr6-

sent savoir qu'est се qu'il doit .et qui il doit: tant П у а

de l'ordre dans les afaires. Оп lui envoya donc роит le prier

de пе раз venir, car il court risque d'6tre arr6t6, et оотте

il 6tajt d6jA й Rotterdam, mylord St. Helens а еи toutes les

peinu du monde pour le persaader пе рав continuer воп

chenin, ев pour sauver воп honneur, оп lui conseilla d'aller

l'arm6e —laise, се qu'il Et.

Је пе suis entr6 dans аисип de сед d6tails еп 6crivant

la cour, parce que је sais qu'on m'accuse de пе раз trop

aimer les 6migr6s, et сотое tout cela c'est fait топ insu.

се dont је suis bien aise, је п'еп ai marqn6 de toute .cette

histoire que trbs-peu de •choses, trbs еп abr6g6 et trbs•tard;