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190.

Richmond, le 4 (15) Janvier 1796.

J'espbre чие vous 6tes content de Clairfait et de Wurm-

ser, particolibrement d• premier, qui а fait des choses 6ton-

nantes. La trbve qui vient d'@tre conclue 6tait plus абси-

saire аих Autrichiens чи'авх Franqais, car ceux-ci, aoc016s

leur ancienne frontibre, 6taient 6pu16B раг des forteresses et

recevaient avec facilit6 et promptitude les recrues et les

aprovisionnements, аи lieu que les premiers, ayant perdu beau-

соир de monde dans 1ев combats et par les maladies, пе

peuvent etre comp16t6s que раг des recrues de l'Autriche et

de 1а Вонте, се qui demande ип temps consid6rable. Il еп

est de тёте роит les magasins, qu'il est impossible de for-

mer dans ип pays d6vast6 раг les sansculottes, et il faut du

temps роит faire venir les vlnes de l'int6rienr de l'Alle-

тадпе.

J'ai еи le malheur de perdre вп ami, c'est monsieur Ре

radise, qui m'6tait fort attach6 et qui, ayant pris топ еп

aTection, 1ui apprenait la g60m6trie et faipait avec lui des

lectures dont Michinka proEtalt Ыисоор.

191.

Londres, le 4 F6vrier 1796.

Vous regrettez le d6part du comte Bezborodko.

Rien de plus naturel que се sentiment: vous l'avez toujours

beaucoup aim6, et il vous а toujours t6moign6 beaucoup d'at-

tachement. C'est ип digne homme, et qui des grands ta-

lents joint beaucoup de bont6 d'ame. Оп пе peut l'accuser

чие de d6faut d'6nergie et de pers6v6rance, de fermet6 daes

les grandes occasions; mais cela тёте provient d'une fagili-

t6 qui tient la bont6 de доп caractbre. D'ailleurs, quel est