d6sorganis6e et r6duite moins d'un tiers de се qu'elle

6tait аи commencement de la сатрадпе, п'а pas d6-

sesp6r6 du salut de la patrie, et il l'a sauv6e, ayant

contre lui le plus tbrmidable ennemi, qui avait assujetti

toute l'Europe et qui avait атепё contre nous des

forces dont оп пе connait pus de pareilles dans l'his-

toire moderne. La sagesse, la combin aison savante

de ses plans, le choix des postes qu'il а pris роит

garantir nos provinces les plus fertiles, et еп flant tou-

jours рат sa gauche роит couper l'ennemi toute

communication avec ses d6p0ts, frent que l'arrogant

Corse, avec ипе arm6e sup6rieure еп nombre, se trou-

va enferm6, et tout cela dans le petit espace de trois

semaines. La manibre avec laquelle il lui barra le

chemin de kalouga Maloy-Yaroslawetz, la route

directe qu•il prit роит arriver krasnoy avant le

Corse, sont, сотте vous le dites trbs-bien, la seule

et vraie source de la destruction de Bonaparte.

Је sais que des t@tes Ctourdies et les intrigants

l'arm6e et la cour l'ont blAmb de реи d'activit6,

сотте les 6tourdis et les intrigants Rome contre

Fabius, qui par sa prudence sauva la r6publique; mais

le prince koutousof п'а 6t6 Fabius que tant que cela

6tait d'une n6cessit6 absolue: car du moment que le

Corse соттепда faire sa retraite, il dbploya jusqu'h

Vilna, c'est dire се qu'il dbtruisft totalement

l'ennemi, la science, l'activit6, la c616rit6 de Souvorof.

Vous avez 6num6r6 trbs-judicieusement toutes les fau-

tes du Corse; mais vous avez oubli6 ипе des plus for•

tes: pourquoi est-ce que Bonaparte, cinq jours aprbs

qu'il fut Moscou, ayant encore 120 mille hommes,

n'alla-il pas avec 80 mille (laissant 40 mille Mos-

сои) chercher et combattre le prince-mar6chal, qui