vieilles. C'est ainsi que j'ai re€.u vos deux lettres de

kalouga et de Mstislav. Се que vous те dites de l'at-

tente de Bonaparte son approche de Moscou, qu'il

еп sortirait ипе d6putation des autoritbs constitu6es

pour lui pr6senter les clef> de la ville, le complimen-

ter sur son arriv6e et se recommander sa protection,

c'est fort plaisant. Il а 6t6 si gtitb par la et

la b@tise de la noblesse, de la bourgeoisie et du реи-

ple des autres pays du continent, qu'il а @tre aussi

6tonn6 чие piqu6 et humili6 d'avoir attendu toute ипе

journ6e еп vain et d'@tre 0blig6 d'entrer dans cette

ville sans timbales ni trompettes, ni иисип uppareil

triomphal. Il п'у avait pas de quoi fournir ип sujet de

tableau ои d'estampe. Jamais, depuis qu'il а usurpb се

pouvoir monstrueux sur le continent, il п'а теси tant

d'humiliations que chez noys pendant les six mois que

sa mauvaise fortune lui а fait pa.sser l'Est du NiC-

теп. Pas ип homme qui ait voulu le joindre. La paix

qu'il demanda рат lettre l'Empereur, qu'il а demand6e

aprbs par Lauriston koutouzofet puis par Murat

Miloradowitz, а 6t6 rejet6e. Dans toutes les batailles et

combats battu par nos troupes, voyant son arm6e prete,

etre anbantie, il l'abandonne еп l&che et revient

Paris• еп fuyard aprbs avoir perdu роит toujours son

arm6e, sa r6putation de grand politique, de grand

capitaine et d'homme personnellement brave: car il

п'а comparu qu'un fol rempli de va,nit6 et de pr6somp-

tion, gat6 par la fortune et la l&chetb de ses ennemis

et qui perd la tue et comparait le plus lAche des

hommes, dbs qu'il trouve qu'on lui r6siste et qu'on

le bat.