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de cette occasion роит se rappeler аи souvenir d'un
ancien ami et camarade; il parle de l'occupation de КО-
nigsberg, de Warsovie et de Berlin et du concours
fortun6 de plusieurs circonstances qui ont еи lieu dans
l'ann6e 1812 et qui ont те faire beaucoup de plai-
sir par l'attachement qu'il те connait роит notre ра-
trie, et aprbs avoir fni sa lettre de la manibre la plus
amicale, il ajoute de c0t6 ип post-scriptum de sa main
de la teneur suivante, que је copie ici mot роит mot:
„Генерадъ - лейтенанть гра•ъ Михаилъ Семенычъ
командуетъ корпусомъ и имеветъ всј случаи пока-
зать, чт?) онъ есть и будетъ для PocciW'. Il est vi-
sible que toute la lettre п'а 6t6 6crite que pour le post-scrip-
tum. C'est la manibre la plus d61icate d'annoncer ип
рёте l'avancement• de son flls. Је suis infniment tou-
ch6 de cette marque d'amiti6 et d'attention d'un homme
que tout Russe doit r6v6rer et dont la gloire ira
la post6ritC la plus recu16e. А plusieurs reprises j'avais
grande envie de lui bcrire, nomm6ment l'occa.sion
de son premier rapport l'Empereur sur l'entr6e des
Frangais Moscou, dans lequel il lui rbpbte deux fois
que l'occupation de Moscou n'est pas l'occupation de
l'Empire Russe. Се mot deux fois r6p6t6 prouve la
parfaite conviction dans laquelle il 6tait, et celle-ci
prouve qu'il est ип grand homme de guerre, ип grand
homme d'6tat et qu'i) соппай bien la force de la Rus-
sie, la force d'&me, le courage indomptable, l'attache-
ment la patrie et l'abn6gation absolue d'6gorsme, de
toute vue d'int6r@t personnel de la nation russe dans
toutes les diR6rentes classes qui la composent. Quand је
dis russe, j'entends par коренные PyccRie, еди-
нопдеменные, единоязычные и единовгћрные:
mais је n'entends pas sous се пот tout les pays que