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rances, qa'il reste еп France роит faire son (levoir
envers sa patrie et son ldgitime, souverain, qu'il пе
craint rien, que la mort n'est rien роит lui, et qu'il
restera jusqu'au dernier soutTle (le sa vie toujours fidble
son (levoir. Се caractbre est d'autant plus beau et
ressort davantage qu'il est аи )nilieu de 28 millions
d'une nation infdme compl6tement dCmoralis6e.
191.
Получено 8 Тюня.
Londres, З Mai п.
t. 1815.
Monsieur Pol6tika, revenu d'Espagne, va еп Russie, et
quoiqu'il пе va pas еп courrier et qu'il veut encore
passer р:и• l'endroit se trouve l'Empereur, је pro•
fte. de cette occasion роит vous bc.rire, топ cher Mi-
chel, et роит vous envoyer les gazettes et 1es journaux
anglais. Је le prie de les remettre monsieur Вои]-
gakofi, qui vous les expbdiera par les courriers qui vont
de l'Empereur l'arm6e. Toutes les nouvelles qui nous
viennent de la France sont aussi changeantes et incon-
sbquentes qu'est la nation elle-m@me. Toute l'Europe
а vu avec indignation que l'infiime, Corse, abord6 еп
Provence avec 1100 hommes seulement, est arriv6
Paris sans qu'il у ait ип соир de qtsil tirb роит la (16-
fense du .souverain ldgitime auquel toutes les troupes
avaient prM6 serment, duquel la grande majoritb de
la nation а 6t6 contente, parce qu'elle а теси de lui
ипе, constitution libre et qu'il n'avait d'autre d(sir que
de la rendre heureuse. А pr6sent cette ппћте nation,
аи moins 1а majorit6, se trouve contre le Corse; il п'у
д que les intimes de се Corse qui portent des bouquets