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у est venu passer quelques ,jours. Le Corse lui envoya
ип aide-de-camp роит l'inviter venir le• voir. Le
mar6chal п'у alla pas: le lendemain ип autre aide-de-
сатр fut envoy6 avec la тёте invitation et avec
aussi реи de succ,bs que le. premier. Le troisibme jour
encore ип aide-de-camp pour le prier de venir et
qu'on а ип besoin absolu de lui parler: il у alla et fut
теси le plus amicalement possible. Le Corse lui disa.it
qu'il est enchant6 de le revoir, qu'il а еи toujours pour
[ui beaucoup d'amiti6 et d'estime et qu'il espbre que le
mar6chal le servira сотте par le pass6. La r6ponse
de Macdonald fut: vous avez abdiq и 6; c'est aprbs
votre abdication que j'ai pr@t6 serment аи
roi, auquel је resterai fidble etje пе vous
servirai pas. Le Corse devenu furieux s'6cria: сот-
ment osez-vous prendre се ton; sortez tout
de suite d'ici!—Je пе demande pas mieux (lui
r6pondit Macdonald), car је пе serais jamais
venu chez vous, si vous пе m'aviez invitei
рат З messages cons6cutifs. Apr&s eela il resta
plusieurs jours h Paris роит ses afaires avant que de
retourner sa сатрадпе, et Те Corse п'а os6 rien faire
contre lui. Les gardes nationales d'Amiens ont 6crit et
imprim6 ипе lettre circulaire toutes les gardes natio-
nales de la France роит les exhorter rester fdeles аи
roi. C'est (dit la lettre) l'arm6e qui а voulu avoir
l'usurpateur: c'esth elle seule le d6fendre:
nous autres, ainsi que tous les vrais Fran-
c,ais, nous (levons etre fidbles аи roi. Jamais
il п'а 6t6 dans ипе position si embarrassbe et si humiliante.
Оп s'a.ttend dans реи ипе crise qui ambnera probahle-
ment ипе guerre civile, се qui sera t»s-heureux роит
l'Europe. Cette nation, qui п'а fait qu'inqui6ter les